The scorpion rules de Eriw Bow
Aujourd’hui je viens vous parler d’un roman qui m’intrigue depuis plusieurs semaines et même plusieurs mois. Il s’agit de « The Scorpion Rules » de Erin Bow. J’ai commencé à entendre parler de ce livre sur la page Facebook de la maison d’édition Lumen qui publie ce roman. De suite, j’ai été très intéressée par la quatrième de couverture et le concept des enfants de la paix dans ce monde futuriste bien différent du nôtre. Evidemment, dès sa sortie en librairie, j’ai craqué et je me le suis offert et je l’ai commencé quelques jours pour plus tard et il n’a pas fait long feu.
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture du roman et le résumé de celui-ci. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
La première règle, pour éviter la guerre ? En faire une affaire personnelle… Très personnelle.
Duchesse de Halifax, princesse de la Confédératin panpolaire, mais surtout…otage. Je m’appelle Greta Stuart, et ma vie ne tient qu’à un fil. Il y a quatre cents ans, une série de terribles conflits liés au changement climatique a ravagé la planète : guerres, famines, inondations, exodes… Débordées, les autorités ont fait appel à une intelligence artificielle omnisciente pour tenter de mettre un terme au massacre. Mais Talis – c’est son nom – a vite pris son indépendance et le contrôle du monde. Désormais, il garde en otages les fils et filles des grands dirigeants de la planète. A la première déclaration de guerre, les héritiers des deux camps concernés sont froidement exécutés.
Il me reste seize mois à tenir, seize mois avant d’avoir dix-huit ans et de pouvoir quitter le Préceptorat où je suis prisonnière depuis l’âge de cinq ans. Mais l’arrivée d’un nouveau pensionnaire, venu du pays voisin du mien va tout changer. Elian, qui ne cesse de défier Talis, de mépriser les règles qui régissent notre existence, met nos vies à tous en danger. Malgré tout, son esprit de révolte est contagieux. La résistance serait-elle possible ? Car nous le savons touts : le pays natal d’Elian va forcément finir par déclarer la guerre au mien…
Dans cette histoire, nous découvrons un monde qui est bien diffèrent du nôtre et qui fait froid dans le dos. L’action se déroule des centaines d’années après notre époque et pour empêcher au maximum les guerres… Une solution a été trouvé. Il s’agit des enfants de la paix. Qu’est ce que c’est? Le premier enfant royal de chaque royaume est destiné à vivre au préceptorat jusque ses 18 ans en tant qu’otage. Si ses parents décident de déclencher une guerre pour n’importe quelle raison alors l’enfant sera exécuté. Comme il est souvent dit dans le roman : « La première règle, pour éviter la guerre ? En faire une affaire personnelle… Très personnelle. »
L’histoire que nous suivons se déroule au préceptorat et d’ailleurs nous ne quitterons pas du tout cet endroit dans ce premier tome. On fait la rencontre des enfants de la paix et plus particulièrement de Greta. Cette dernière doit rester encore seize mois dans ce lieu – qui ressemble à un monastère – avant d’avoir la chance de pouvoir rentrer chez elle et de retrouver sa famille. Malheureusement, avec l’arrivée d’Elian, un nouvel enfant de la paix, elle sait que ses chances de revenir dans sa famille sont minimes voir inexistantes.
J’avoue que ce roman m’a fait froid dans le dos. Il est vrai que j’attendais quelque chose de diffèrent par rapport aux autres dystopies que j’avais lu jusque là mais j’ai été vraiment surprise par ce monde, par cet univers. J’ai beaucoup apprécié le fait qu’on nous explique, dès le début de notre lecture, pourquoi et comment le monde est devenu celui qu’on découvre dans ce roman. On nous parle de la fonte des glaces, du manque d’eau et de nourriture. C’est effrayant car on sait que ce genre de choses vont probablement arriver dans un futur plus au moins lointain. Une chose aussi très importante dans cet univers, c’est la forte présente de l’IA qui est tout simplement l’intelligence artificielle. C’est elle qui commande et gère ce monde.
En ce qui concerne l’histoire en elle-même, je ne vais pas vous en dire beaucoup car c’est à vous de la découvrir au fil de votre lecture mais sachez que vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Pour ma part cette lecture m’a scotché un peu comme « Alive » de Scott Sigler parce qu’il est dans une quelque sort criant de vérité et on se dit que peut-être un jour on arrivera à ce monde. Enfin je ne l’espère pas.
Les personnages sont très attachants et notamment Greta. C’est une jeune fille sérieuse, intelligente qui fait preuve d’énormément de courage et de bravoure. C’est un personnage que j’ai admiré depuis le début de ma lecture. Elle sait qu’elle est destinée à mourrir et j’ai eu du mal à comprendre son self contrôle et le fait qu’elle ne se rebelle pas… Elian, quant à lui, n’hésitera pas à faire parler de lui et à montrer qu’il n’est pas d’accord avec la façon de fair et de vivre au préceptorat. En même temps, lui, il a connu la liberté par rapport à Greta qui est arrivée au préceptorat alors qu’elle n’avait que 5 ans. Ce dernier lui fera ouvrir les yeux sur certaines choses mais Greta restera Greta.
Il se passe beaucoup de choses dans ce premier tome et pourtant on a l’impression que c’est vraiment que le début et que l’auteure a de nombreux autres projets et qu’on va en découvrir plus sur ce monde dans lequel évolue ses personnages. Pour moi, elle balaye tout les codes de la dystopie habituelle et n’hésite pas à prendre des risques. C’est quelque chose que j’apprécie car elle m’a surpris à chaque chapitre.
Pour résumer et conclure cette chronique, je dirais qu’avec ce roman, je me suis pris une belle gifle et qu’il m’a apporté encore plus que j’attendais alors que j’en attendais déjà beaucoup. Erin Bow n’hésite pas à casser les codes de la dystopie habituelle pour nous offrir un roman plein de surprise et je crois qu’on est pas au bout de nos peines. Je suis vraiment impatiente de découvrir le second tome et de retrouver notre héroïne pour des aventures loin du préceptorat.
Quelques informations sur The Scorpion Rules:
Edition: Lumen
Prix: 15 euros
Date de sortie: 7 avril 2016
Nombre de pages: 410 pages
Je pense que c’est ma prochaine lecture, merci pour ton avis 😀 j’ai hâte de le lire.