Harley Quinn – Amanda Conner, Jimmy Palmiotti, Chad Hardin
Bonjour à tous et pour commencer, meilleurs vœux ! [avec du retard…..] Que cette année vous apporte un peu plus de paix que la précédente, santé, bonheur et tout ce que vous souhaitez. Enfin pas tout, sinon on ne saura plus quoi vous souhaiter l’année prochaine. Je vais commencer l’année par un comic. Parce que c’est un genre que je connaissais très peu mais que je commence petit à petit à découvrir, ainsi que la BD. C’est un secteur que j’apprécie de plus en plus.
L’ancienne psychiatre Harleen Quinzel n’est pas le genre de femme à se satisfaire d’une vie convenable et tranquille. Elle fuit la routine comme la peste et cherche par tous les moyens à faire de sa vie une aventure. Sa toute fraîche installation à Coney Island est donc l’occasion rêvée d’en commencer un nouveau chapitre ! Avec son entrée fracassante dans l’équipe locale de roller derby, l’approche de la Saint-Valentin et la découverte d’un contrat mis sur sa tête, la pétillante Harley Quinn aura beaucoup à faire.
J’avais déjà lu et chroniqué le premier tome de « Arrow » (parce que je lis ce que j’offre à mon compagnon, narmol) et quand j’ai vu qu’un Harley Quinn était sorti, je l’ai noté dans un coin de ma tête et le voici enfin en ma possession, mouhahaha ! Harley Quinn, c’est ce personnage un peu marteau (de l’univers de Batman) : une psychiatre qui tombe amoureuse de l’un de ses patients à Arkham (pas n’importe quel patient quand même : Le Joker!).
Qu’est-ce que j’attendais de ce comic ? De prime abord, rien de précis. Peut-être découvrir des bribes de son passé et sinon la voir évoluer un peu sans le Joker, dans l’ombre duquel elle est souvent dans l’univers de Batman. Je connaissais le personnage surtout grâce aux dessins animés qui passaient il y a quelques années. Au niveau du dessin, j’espérais que Harley ne soit pas ultra-sexualisée avec une poitrine trois fois plus grosse que sa tête, un visage en mode selfie et des tenues qui laissent croire qu’elles auraient été cousues directement sur elle si Harley existait…
Et en fait… La bande-dessinée commence avec un petit exercice auquel je ne m’attendais pas et que j’ai trouvé assez sympathique. Harley a été dessinée par plusieurs dessinateurs, chacun avec son style. On a pu l’avoir dans des tas de styles et de situations, comme si on suivait le cours des pensées des auteurs… « Et si on la faisait comme ça ? Il y aurait ça, et elle serait là ! » Mais Harley ne se laisse pas faire, elle dit quand elle est mécontente, et elle défonce tout quand elle a envie de tout défoncer ! Bien que j’aie apprécié l’exercice ou l’introduction, moi j’appelerais ça l’exercice plutôt, je l’ai trouvé un peu long. Je l’aurais davantage savouré s’il avait été plus court. J’étais amusée au début, et puis j’ai eu peur que ça dure pendant la moitié de la BD…
Et finalement, ça a commencé. Harley apprend un jour qu’elle a hérité d’un immeuble et elle y déménage. Dès le départ, c’est la course. Rien que le déménagement d’Harley est totalement loufoque. D’ailleurs on se rend vite compte qu’elle adore les animaux et qu’elle est prête aux pires atrocités avec les humains s’ils sont méchants avec leurs petits compagnons à poils / écailles / plumes… Sur place, elle doit faire face à de grosses dépenses (c’est quand même d’un immeuble dont elle a hérité) et doit donc se trouver des sources de revenus. Elle joue alors avec ses deux identités : Le Docteur Harleeen Quinzel et Harley Quinn et exerce deux professions : psychiatre et membre d’une équipe de roller derby… En parallèle, elle essaie de découvrir avec sa copine Ivy Poison qui a lancé un contrat sur sa tête en divulgant son adresse…
Que dire ? Ça fait plaisir de lire une Harley Quinn sans Joker ! Non pas que je n’aime pas le Joker mais c’est plaisant de voir le personnage évoluer de lui-même, suivre ses propres buts , élaborer ses propres plans, vivre vraiment sa vie ! On a un petit clin d’oeil au Joker à un moment donné mais ce comic est vraiment celui de Harley. Je continue un peu sur le scénario en soulignant que j’ai adoré la personnalité du personnage et ses réactions au fur et à mesure de l’histoire. Elle évolue en fonction de plein de situations différentes (psychiatre sérieuse, psychiatre un peu folle, joueuse de roller derby qui suit les règles, puis ne les suit plus, cible de tueurs qui… massacre les tueurs). Harley reste un personnage en fait très violent mais j’avoue que le lecteur qui est fan comme moi passe vite outre cette violence gratuite et manifeste… Et en contrepartie, on réalise qu’Harley est aussi un personnage qui se laisse vite attendrir, surtout par les animaux. Il en résulte un personnage à mon sens complexe, à la fois enfant et adulte, candide et violente, tendre et sanguinaire…
Et toute cette complexité on la retrouve dans le graphisme. Le trait est net, ce qui est vraiment agréable à l’oeil vu le nombre d’actions qui se succèdent dans le comic. Il y a énormément de mouvement, du coup je pense que sur un trait un peu plus « dessin » ou type crayon, ça aurait été vite fatiguant. D’autre part, j’ai été rassurée de voir le dessin qui avait été choisi pour le comic. Sur le début, pendant la période exercice, je dois avoué que j’ai eu des sueurs froides quand on passait par des styles qui ne me plaisaient pas trop de prime abord. Les couleurs, très bien aussi ! Une belle palette punchy mais pas trop claire, qui reste dans le ton du comic. Et pour les petites remarques HS, c’était sympa aussi de croiser Ivy Poison, cette femme fatale qui suit Harley dans ses délires mais qui est largement moins rentre-dedans, elle est plus subtile. Harley évolue aussi par rapport aux relations qu’elle a aux autres personnages, dont sa pote Ivy !
J’ai été déçue quand je suis arrivée à la fin car… je voulais la suite ! Très satisfaite de ma lecture, hâte de passer au tome 2 !!
À 19 euros, prix éditeur, chez Urban Comics !
9782365777681
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une bd qui me tente pas mal aussi, surtout au niveau de l’ambiance général et du graphisme 🙂
Franchement essaie. En plus le trait n’est pas trop marqué, du coup même si on n’est pas un gros lecteur de comic comme moi, ça reste très lisible tant dans le texte que dans le dessin. Tu me diras ce que tu en as pensé ? ^^