Wasurenagusa – Aki Shimazaki
Bonjour à vous ! Voici déjà l’avant-dernier tome de la série Le poids des secrets, et la chronique du dernier arrivera certainement dans les prochains jours. Ces livres sont en effet courts, mais surtout passionnants à lire. Je trouve qu’ils constituent une lecture très agréable, ce qui est assez appréciable en cette fin d’année scolaire. Ça permet vraiment de se changer les idées, du moins en ce qui me concerne. Mais sans plus attendre, voici le résumé de ce quatrième volume :
Après un premier mariage raté, Takahashi découvre qu’il est stérile. Accablé, il quitte la maison familiale. Seule compte encore pour lu sa nurse, Sono. Lorsqu’il fait la connaissance de Mariko, qui vit seule avec son fils Yukio, il en tombe amoureux et l’épouse contre l’avis de ses parents, qui le déshéritent.
Quarante-six ans plus tard, retraité et affaibli, il recherche les traces de Sono. Au moment où il retrouve sa tombe, sur laquelle est inscrit le nom de la fleur de myosotis (wasurenagusa), il découvre le secret de ses origines et le malheur qui a frappé ses parents.
Comment ce livre est arrivé entre mes mains ?
Comme les précédents tomes, il fait partie d’un coffre reçu lors de mon anniversaire.
Et alors, qu’est-ce que ça donne ?
Ce tome-ci, nous suivons donc l’histoire de Takahashi, père adoptif de Yukio et mari de Mariko (qui était la narratrice du tome précédent). Enfant unique d’une importante et ancienne famille, il lie un lien particulier avec sa nurse Sono, bien plus affectueuse que ses propres parents. Seulement, en devenant adulte et après un premier mariage arrangé, il se rend compte qu’il est stérile. Il se sépare donc de sa femme, et noie son désespoir dans le travail jusqu’à sa rencontre avec Mariko et Yukio, qui parviendront à lui redonner espoir. Et ce malgré les épreuves qui l’attendent avec l’arrivée de la guerre.
Ce quatrième tome nous permet ainsi de découvrir la lourde responsabilité d’être un enfant unique sur lequel repose tout un empire familiale, et le pouvoir parfois tyrannique des parents sur la vie de leurs enfants. Dans cet univers, mariages arrangés et pression familiale sont légions, et l’on constate à quel point il peut être difficile d’en sortir. C’est ce que parvient à faire Takahashi, par amour pour Mariko, mais non sans difficultés. Renié par ses parents, il arrivera cependant à se reconstruire une vie libre de toutes ces contraintes et plus en paix par rapport à sa propre stérilité.
Cependant, comme pour les autres personnages, ses propres secrets finissent par le rattraper. Bien des années après la guerre, durant laquelle il a été envoyé en Mandchourie puis enfermé dans des camps en Sibérie, Takahashi souhaite retrouver sa vieille nurse Sono, et les mystères qui entouraient cette femme.
A nouveau, l’écriture est belle et simple, et découvrir un nouveau pan de cette saga familiale nous permet d’avoir une vision encore plus globale de tous les évènements qui s’y déroulent. Takahashi est un personnage attachant, mais également touchant. Son histoire est racontée avec délicatesse, mais également espoir. Sa vie est certes ponctuée d’épreuves, mais il ne perd jamais courage et parvint finalement à trouver le bonheur au sein de sa famille.
Il est vraiment étonnant de voir à quel point on prend plaisir à découvrir une histoire sous différents points de vue sans que les répétitions soient lassantes. Il faut dire que l’auteure sait très bien nous faire découvrir d’autres aspects des évènements au travers des yeux de différents personnages et de leur point de vue. Ainsi, les différents tomes se complètent à merveille, et l’on découvre tout de même de nouvelles réponses à chaque tome. De plus, chaque tome possède un titre évocateur, rappelant à un objet important pour chaque histoire. Comme c’est le cas ici avec les fleurs de Myosotis (Wasurenagusa, en japonais, qui signifie aussi Ne m’oublie pas), qui ont une signification particulière pour Takahashi. On constate donc que le tout est vraiment très bien construit et pensé.
Ma chronique du premier tome: Tsubaki
Ma chronique du deuxième tome: Hamaguri
Ma chronique du troisième tome: Tsubame
Pour quel(s) lecteur(s) ?
Les curieux et amateurs du Japon et de son histoire, ceux qui s’intéressent aux sagas familiales pleines de secrets.
La citation :
« On peut effacer complètement le corps, mais pas l’âme. »
Pour se le procurer:
Editions : Actes Sud
Date de sortie : 02.2009
Prix : 6.5 €
Nombre de pages : 125 pages
ISBN : 978-2742779260
Lecture en cours :
L’Ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafón
http://lamalleauxlivres.com/wasurenagusa-aki-shimazaki/http://lamalleauxlivres.com/wp-content/uploads/wasurenagusa_top.jpghttp://lamalleauxlivres.com/wp-content/uploads/wasurenagusa_top-150x150.jpgNon classéLe poids des secretsBonjour à vous ! Voici déjà l’avant-dernier tome de la série Le poids des secrets, et la chronique du dernier arrivera certainement dans les prochains jours. Ces livres sont en effet courts, mais surtout passionnants à lire. Je trouve qu’ils constituent une lecture très agréable, ce qui est assez appréciable...OhagiAlize altimapi2@hotmail.comUserDiplômée en Sciences de l'information, elle arpente aussi bien les rayons des librairies que des bibliothèques et se passionne pour de nombreux sujets. Armée de sa tasse de thé, elle peut lire de tout, du manga à la biographie, du best-seller à la poésie, en français et en anglais. Tout ce qui peut l’inspirer et la faire rêver. Elle affectionne tout particulièrement la littérature anglo-saxonne, les classiques et les gros pavés.LA MALLE AUX LIVRES
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.