Neverwhere – Neil Gaiman
De retour après deux semaines de vacances, me voilà de retour avec toutes mes chroniques en retard… Et pour bien commencer, un autre Gaiman, sans doute l’un des plus connus et des plus appréciés avec American Gods (ma chronique par ICI). Pourtant, les deux romans sont bien différents, en dehors du style de l’auteur et de son goût pour le fantastique. Neverwhere se déroule de plus à Londres, ce qui ne peut le rendre que plus intéressant à mes lieux, puisque j’adore cette ville. Et pour débuter, voici le résumé du roman :
Londres, un soir comme tant d’autres. Richard Mayhew découvre une jeune fille gisant sur le trottoir, l’épaule ensanglantée. Qui le supplie de ne pas l’emmener à l’hôpital… Et disparaît dès le lendemain.
Pour Richard, tout dérape alors : sa fiançée le quitte, on ne le connaît plus au bureau, certains, même, ne le voient plus… Le monde à l’envers, en quelque sorte.
Car il semblerait que Londres ait un envers, la « ville d’En Bas », cité souterraine où vit un peuple d’une autre époque, invisible aux yeux du commun des mortels. Un peuple organisé, hiérarchisé, et à la tête duquel les rats jouent un rôle prépondérant.
Plus rien ne le retenant « là-haut », Richard rejoint les profondeurs…
Comment ce livre est arrivé entre mes mains ?
J’arrive gentiment à finir ma lecture de tous les romans de Gaiman. J’apprécie toujours autant ses livres et son imagination, toujours débordante.
Et alors, qu’est-ce que ça donne ?
Un jour employé de bureau banal, Richard se retrouve projeté dans un Londres souterrain le jour où il vient en aide à une jeune fille, Door (Porte en VF). Il perd son travail, sa fiancée, ses amis ; et n’existe littéralement plus pour les gens du Londres « d’en haut ». Il est donc forcé de suivre la jeune fille dans ce monde étrange, avec ses propres règles, en espérant trouver un moyen de retrouver sa vie d’antan. Mais c’est sans compter les dangers qui pèsent sur Door, qui semble dotée de l’étrange pouvoir d’ouvrir les portes qui se présentent à elle, ce qui attire la convoitise de sombres personnages.
Nous suivons donc Door et Richard dans leur quête, accompagnés de plusieurs autres personnages haut en couleurs. A commencer par le Marquis de Carabas, excentrique homme qui aime que les autres lui doivent des services. Et Hunter, une garde du corps mystérieuse et recrutée pour assurer la protection de Door. Notre équipe se balade ainsi entre les Londres souterrains et de surface, pour aider Richard et permettre à Door de découvrir la mort de sa famille.
Ce Londres souterrain est un monde merveilleux, un miroir aventure de notre réalité qui apparaît bien morne en comparaison. C’est d’ailleurs ce que va réaliser Richard, tout au long de leur périple : peut-être que sa vie d’employé n’est pas aussi exceptionnelle que cela après tout… A nouveau, l’imagination de Gaiman nous offre un univers mystérieux et fantastique, où il ne vaut mieux pas trop poser de questions pour comprendre ce qui arrive à nos héros.
C’est aussi une manière de visiter Londres, ses stations de métros, ses quartiers et ses monuments, alors que nos héros y passent durant leurs aventures. Pour qui connaît un peu la capitale britannique, ce sont des noms connus qui reviennent : Oxford Street, Hammersmith, Blackfriars… C’est une véritable ode à la ville et à ses spécificités, dans une ambiance typiquement londonienne et britannique.
En conclusion, un roman célébrant Londres tout en nous présentant un monde merveilleux et fantastique, ainsi qu’une quête digne des plus grands jeux RPG. Un nouveau coup de cœur, pour un auteur qui ne m’a jamais déçue jusque-là.
Pour quel(s) lecteur(s) ?
Les amoureux de Londres et de monde souterrains mystérieux et magiques.
La citation :
« Jeune homme. Comprenez bien une chose : il existe deux Londres. Il y a la Londres d’En Haut – c’est là que vous viviez – et puis il y a la Londres d’En Bas, l’En Dessous – qu’habitent ceux qui sont tombés dans les failles de ce monde. Vous appartenez désormais à leur nombre. Il faudra vous débrouiller de votre mieux ici-bas. Avec les égouts, la magie et le noir. »
Pour se le procurer :
Éditions : J’ai lu Fantastique
Date de sortie : 2011
Prix : 7.8 €
Nombre de pages : 380 pages
ISBN : 978-2290016169
http://lamalleauxlivres.com/neverwhere-neil-gaiman/http://lamalleauxlivres.com/wp-content/uploads/neverwhere.jpghttp://lamalleauxlivres.com/wp-content/uploads/neverwhere-150x150.jpgNon classéLondres,neil gaiman,roman fantastiqueDe retour après deux semaines de vacances, me voilà de retour avec toutes mes chroniques en retard… Et pour bien commencer, un autre Gaiman, sans doute l’un des plus connus et des plus appréciés avec American Gods (ma chronique par ICI). Pourtant, les deux romans sont bien différents, en...OhagiAlize altimapi2@hotmail.comUserDiplômée en Sciences de l'information, elle arpente aussi bien les rayons des librairies que des bibliothèques et se passionne pour de nombreux sujets. Armée de sa tasse de thé, elle peut lire de tout, du manga à la biographie, du best-seller à la poésie, en français et en anglais. Tout ce qui peut l’inspirer et la faire rêver. Elle affectionne tout particulièrement la littérature anglo-saxonne, les classiques et les gros pavés.LA MALLE AUX LIVRES
Ce livre me fait très envie depuis longtemps, ton billet m’incite à le faire grimper encore dans ma WL 😉
Je comprends tout à fait, à chaque fois que je lis un roman de Gaiman, les autres grimpe un peu plus dans ma PAL ou ma WL x)
J’espère que celui-ci te plaira effectivement alors =)
Pareil, chaque nouvelle découverte me donne envie d’en lire de nouveaux (à part peut-être American Gods, que j’ai moyennement aimé) 🙂
J’ai lu récemment le comic 1602, dont il a écrit le scénario et j’ai adoré!
Ah tiens, je ne connais pas ce comics, je vais noter le titre *^* J’ai lu récemment les Sandman et Black Orchids, que j’ai adorés ^^
Ils sont dans ma WL aussi ^^
J’ai fait un billet sur 1602 sur mon blog, si ça t’intéresse 😉