Les dames du lac de Marion Zimmer Bradley
Aujourd’hui je viens vous parler du roman « Les dames du lac » de Marion Zimmer Bradley dont l’intégrale est sorti chez Pygmalion en mai 2016. Il faut savoir que c’est une réédition et que l’histoire a été publié pour la première fois en 1986 en France. Il y a donc maintenant 30 ans et pourtant je trouve qu’il n’a pas pris une ride. Pour ma part, je suis une inconditionnelle fan de la légende du Roi Arthur depuis que je suis une petite fille et j’avais pas envie de passer à côté de cette lecture. J’étais aussi définitivement tombée amoureuse de la couverture car je suis aussi une jeune femme très superficielle. Je ne connaissais pas du tout cette auteure même si je savais qu’il y avait beaucoup d’écrits en rapport avec le roi Arthur, la fée Morgane et Merlin lui-même.
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture et le résumé du roman. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
« Jadis on m’a donné les noms les plus divers : ceux de sœur, d’amante, de prêtresse, de mage et de reine. »
Morgane la Fée, prêtresse d’Avalon.
Quand Viviane, prêtresse d’Avalon, arrive accompagnée du grand sage Merlin, Ygerne, femme du duc de Tintagel, ne peut contenir la joie de revoir sa sœur. Mais elle est de courte durée. La Dame du Lac lui annonce sa prochaine grossesse – fruit d’une union avec un autre homme – et le destin de l’enfant qu’elle portera : futur Haut Roi de Grande Bretagne, il unira et protégera les peuples présents sur ses terres ainsi que leurs croyances contre les assauts des envahisseurs. Consciente de ne pouvoir échapper aux forces d’un inéluctable destin, Ygerne se soumet à la volonté de la Déesse… Mais dans un monde où chacun défend son Dieu et où temps anciens et modernes s’affrontent, la paix entre tous ne pourra régner qu’au prix de nombreux sacrifices. La légende du Roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde a rarement inspiré un roman d’une telle envergure. Pour la première fois publiée dans son intégralité, l’auteur nous offre ici une nouvelle et fascinante reconstitution de l’un des thèmes romanesques les plus impérissables de toute l’histoire de l’Occident.
Il est vrai que je n’ai pas lu ce roman dès sa réception car c’était une période forte chargée pour moi car j’étais en préparation oral de mon concours et il est vrai que c’est un gros pavé et que le nombre de pages me faisait un peu peur. J’ai commencé ce roman à la fin du mois d’aout lorsque je suis rentrée de vacances et j’ai été agréablement surprise. Je ne vais pas vous faire un résumé du roman car il se passe de nombreuses choses et je pense que la base vous la connaissez tous si vous connaissez un minimum la légende du roi Arthur.
Il faut savoir que c’est un style vraiment assez littéraire mais j’ai rapidement accroché. Néanmoins, je me suis obligée à faire de nombreuses pauses et à ne pas lire que cela. Pourquoi? Parce que même si ça me plaisait c’était quand même assez lourd et après une journée de boulot, j’avais souvent envie d’une lecture un peu plus légère. Il faut savoir que « Les dames du lac » , comme son nom l’indique, est vraiment centrée sur les femmes présentes sur l’île d’Avalon. Nous avons Viviane qui est la prêtresse d’Avalon, nous avons Morgause qui est la tante de Morgane et évidemment Morgane qui est donc la nièce de Viviane et de Morgause. Pour ma part, ce sont vraiment les trois personnages forts de ce roman. Nous avons évidemment aussi Ygerne qui est la même de Arthur et la soeur de Viviane et Morgause… Néanmoins, j’avoue que c’est un personnage que j’ai moyennement apprécié tout comme Genièvre que j’ai réellement trouvé Cruche… En même temps, j’avoue, elle l’est souvent et je n’ai jamais été fan du triangle amoureux Lancelot/Arthur/Guenièvre. Mon dieu, d’ailleurs, il se passera des choses plutôt étrange à propos de ces trois là dans ce roman. Je ne m’en suis toujours pas remise. Je dirais juste que le Roi Arthur est bien plus ouvert d’esprit que je ne pouvais le penser.
C’est assez amusant car j’ai vu beaucoup d’adaptation télévision ou même cinématographique tournant autour de cette légende et j’ai toujours détesté Morgane. Je trouvai que c’était un personnage méchant, vil et égoïste… J’avoue que j’ai réellement redécouvert ce personnage dans « Les dames du lac » et c’est rapidement devenu mon personnage préféré et j’avais envie qu’elle trouve le bonheur car elle le méritait. Comme je l’ai dit un peu plus tôt, ce roman est très long et en même temps ce n’est pas étonnant car c’est un intégrale et qu’il débute au moment où Ygerne est encore avec son premier mari Gorlois. Il va donc s’en passer des choses avant qu’Arthur naisse, qu’il devienne roi, qu’il épouse Guenièvre et qu’il meurt.
C’est vraiment une belle histoire même si beau est probablement pas le mot juste pour décrire cette histoire mais j’ai beaucoup apprécié la façon donc Marion Zimmer Bradley a romancé l’histoire et dont elle la voit. Je crois que c’est la première fois que je lisais un vrai gros roman autour de cette légende que j’aime et j’avoue que je n’ai pas été déçue ou frustrée. Souvent quand on aime quelque chose, on est difficile et critique quand un roman aborde ce sujet. Pour ma part, ce ne fut donc pas du tout le cas et j’admire beaucoup l’auteure d’avoir su écrire ce roman de façon très juste. Comme je vous l’ai dit, elle a su me faire apprécier un personnage que je détestai dans la légende. Aujourd’hui c’est réellement un personnage, Morgane, que je ne verrais plus du tout de la même façon.
Pour résumer et conclure cette chronique, Pygmalion nous offre, avec cette réédition de « Les dames du lac » de Marion Zimmer Bradley, un beau cadeau qui nous permet de découvrir ou de redécouvrir la légende du roi Arthur d’une façon assez différente. Nous la découvrons du point de vue des femmes et elles sont fortes.
Quelques informations sur les dames du lac:
Edition: Pygmalion
Prix: 19.90 euros
Date de sortie: 25 mai 2016
Nombre de pages: 766 pages
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