Gods of love de Eugénie Dielens

Peut-il vraiment réparer tous les cœurs brisés ? Éros et l’amour, c’est une histoire qui dure. Cela fait des millénaires qu’il l’insuffle aux âmes meurtries et leur redonne goût à la vie, laissant des esprits soulagés dans son sillage. Il est fait pour ça, il est né pour ça. Ironiquement, ce sentiment lui est pourtant interdit. Alors à force d’assister aux histoires des autres, c’est presque par nécessité qu’il vole au secours des cas les plus désespérés, pour leur apporter ce que lui ne pourra jamais vivre.

Lorsqu’il rencontre Kaléa, il sent qu’il pourra lui procurer l’aide dont elle a besoin: le cœur brisé, la jeune femme refuse farouchement de se laisser bercer par ses beaux mots et sa voix envoûtante. La faire de nouveau aimer devient un défi personnel qu’Éros est prêt à relever. Peu importe le prix.

Mais si, avant de vouloir guérir le cœur des autres, Éros devait avant tout apaiser le sien ?

Dans ce roman, nous faisons la connaissance d’Eros qui est le dieu de l’amour et qui va avoir pour mission de faire trouver l’amour à une humaine qui se prénomme Kaléa. La mission ne va pas être facile car la jeune femme ne souhaite pas se laisser approcher. Evidemment Eros a plus d’un tour dans son sac car c’est un dieu et il doit réussir cette mission. Il n’a pas le choix. Cependant, tout ne se passera pas comme prévu et Eros va finir par se rapprocher de Kaléa bien plus qu’il ne le devrait. Un dieu de l’amour peut-il tomber amoureux? A-t-il doit à l’amour ? On se posera de nombreuses questions sur Eros mais aussi sur Kaléa qui n’est pas une humaine comme les autres et dont le coeur est bien plus fragile qu’on ne l’imagine.

Sincèrement j’ai vraiment été charmé par cette histoire et cela dès les premières pages. Les choix de l’autrice sont audacieux, intelligent et originaux. J’ai vraiment aimé l’univers dans lequel se déroule l’histoire et j’espère vraiment qu’on le retrouvera. Je me dis qu’Eros a de nombreux frères et qu’il y a de quoi nous offrir de belles histoires. Dans ce livre, l’autrice prend quelques libertés avec la mythologie grecque mais ce n’est pas dérangeant du tout, bien au contraire. Personnellement j’ai vraiment aimé ce monde et je radote mais j’ai vraiment envie de le retrouver.

J’ai trouvé que c’était une histoire bien écrite. La plume d’Eugénie Dielens est très agréable. Je ne me suis pas rendue compte que j’avais dévoré le roman en peu de temps avant d’avoir tourné la dernière page. Il y a un vrai petit côté addictif mais je n’en suis pas surprise. En effet, ce texte a été écrit pour un concours sur fyctia et donc l’autrice sait créer l’attente à la fin de chaque chapitre. Impossible de lâcher le roman.

Evidemment, on s’attache très vite au personnage de Kaléa qui n’a pas une vie facile mais qui profite de chaque instant même si elle ne se laisse pas approcher. C’est une jeune femme dans laquelle de nombreuses lectrices pourront se retrouver. En ce qui concerne Eros… C’est un dieu ! Je trouve que cela en claque déjà beaucoup ! Il est évidemment beau, intelligent et il ne manque aucunement de charisme. On peut se rendre compte qu’il est un peu insistant au début avec notre héroïne mais il n’a clairement pas le choix car Kaléa est sa mission.

Il y aura de nombreux rebondissements tout au long de l’histoire et je les ai apprécié chacun à leur façon.Je sors de cette lecture avec le sourire et je me dis que j’ai envie de plus de romans avec des dieux. Pour résumer et conclure ma chronique sur « Gods of love », j’ai vraiment adoré cette lecture et je souhaiterais vraiment retrouver la plume de cette autrice et cet univers dans un autre roman. Je suis certaine qu’on peut avoir une excellente saga.