Un drôle de mariage de Tessa Dare
Aujourd’hui je viens vous parler d’une romance historique. Alors oui, il n’y pas d’hommes en kilt dans « Un drôle de mariage » de Tessa Dare mais c’est une lecture que j’ai adoré du début à la fin. D’après ce que j’ai pu voir, c’est un one-shot même si je vous avoue que j’aimerai bien voir d’autres personnages développés dans d’autres romans. A savoir aussi que Tessa Dare est l’auteure de « Mariage à l’Ecossaise » qui est un de mes romans préférés avec des highlanders.
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture du roman et le résumé de celui-ci. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
Le duc d’Ashbury est confronté à un gros problème : il doit se marier afin d’engendrer un héritier au plus vite. Mais quelle femme serait assez désespérée pour accepter d’épouser un homme défiguré ? La réponse se présente en la personne d’Emma Gladstone, simple couturière. Elle est aux abois financièrement, et elle n’a pas froid aux yeux. Elle répond donc à tous les critères requis. Elle est même assez jolie, mais cela na aucune importance puisqu’il compte se désintéresser de son cas dès qu’elle sera enceinte. Sauf que la nouvelle duchesse, loin de le trouver repoussant, prend très vite goût à ses hommages…
Dans ce roman, on fait la rencontre de Emma qui est une jeune coutuière qui doit se battre pour survivre depuis que son père ( vicaire ) l’a rejeté. Son destin va la conduire sur le chemin du duc d’Ashbury qui a été défiguré durant la guerre et qui souhaite avoir rapidement un héritier. Il lui fait une drôle de proposition. Il veut qu’elle l’épouse et qu’elle lui donne un fils. En échange, elle sera installée confortablement et elle aura son indépendance… Evidemment, vous devez vous douter que tout ne se passera pas comme prévu et qu’Emma et le duc d’Ashbury vont se rapprocher plus qu’ils ne le doivent mais tout ne sera pas simple… Car comment une demoiselle pourrait tomber sous le charme d’un homme défiguré? Le duc d’Ashbury est persuadé que ce n’est pas possible.
C’est vrai qu’on ne peut pas lire « Un drôle de mariage » sans penser à la belle et la bête. Vous connaissez probablement mon addiction à ce conte de fées. Enfin, vous verrez, si vous lisez ce roman et je l’espère, que ce n’est pas une réécriture du célèbre conte. Nous avons évidemment un héros défiguré avec un caractère loin d’être facile ( mais moi j’adore ça ) mais la comparaison s’arrête là. Aucun syndrome de stockholm, aucune rose, aucune prisonnière. Nous avons une vraie histoire inédite. Et d’ailleurs, quand on commence cette lecture, difficile de s’arrêter.
Pour moi, Tessa Dare, a vraiment un don pour écrire des romances historiques et c’est une des mes auteurs préférés dans ce style de romance. Quand elle écrit, quand elle donne vie à ses personnages, la magie opère toujours et on se retrouve ailleurs avec elle. Je trouve ça vraiment très bien, très chouette et ça fait du bien. J’ai vraiment adoré cette lecture et j’ai dévoré ce roman en peu de temps même si j’étais en période de déménagement au moment où j’ai découvert ce livre.
En ce qui concerne les personnages, j’ai apprécié qu’Emma soit une jeune femme forte, intelligente et très indépendante pour l’époque. Elle n’hésite pas non plus à tenir tête à Ash et ce n’est pas simple tous les jours. Pour le duc d’Ashbury, c’est un héros comme on les aime. Il a un petit côté inaccessible à la Fitzwilliam Darcy et surtout il manque de confiance en lui à cause de son apparence qu’il trouve repoussante. C’est un personnage très attachant même s’il a un côté ours mal léché qui peut déstabiliser.
Pour résumer et conclure ma chronique sur « Un drôle de mariage » de Tessa Dare, j’ai été immédiatement charmé par cette romance historique. Je pense qu’on peut même dire que j’ai un joli petit coup de coeur pour cette lecture et que Tessa Dare est vraiment une auteure très talentueuse.
Quelques informations sur un drôle de mariage:
Edition: J’ai lu pour elle
Prix: 7.40 euros
Date de sortie: 6 juin 2018
Nombre de pages: 384 pages
Un roman que je lirais peut-être !