La prisonnière de la mer de Elisa Sebbel
Aujourd’hui je viens vous parler d’un roman que j’ai découvert un peu par hasard et parfois le hasard fait bien les choses. Je n’en avais pas entendu parler avant de le voir sur le programme de la maison d’édition Mazarine. Il s’agit de « La prisonnière de la mer » d’Elisa Sebbel. Rapidement, j’ai été charmé par la couverture du roman et intrigué par le résumé de celui-ci. J’ai eu envie de le découvrir en ne sachant pas à trop quoi m’attendre. J’avais envie de connaître l’histoire d’Heloïse qui se retrouvait sur un île avec 20 autres femmes et surtout 5000 hommes…
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture et le résumé du livre. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
1809, une île déserte, 5000 hommes, 21 femmes Le destin bouleversant de Héloïse. 1809. Les guerres napoléoniennes font rage. Alors qu ils croyaient être rapatriés en France, 5000 prisonniers se retrouvent captifs sur l îlot de Cabrera, dans les Baléares. Pour survivre, un maigre filet d eau douce, des rations insuffisantes, des abris précaires qu il leur faut bâtir eux-mêmes. 21 femmes les accompagnent, parmi lesquelles Héloïse, vivandière de 18 ans dont le mari a succombé en mer, emportant avec lui l insouciance et la légèreté de la jeune femme. Si la guerre avait déjà meurtri les hommes, le désespoir leur fait bientôt perdre la raison. Par chance, Henri, chirurgien de l armée, se prend d affection pour Héloïse. Entre privations, épidémies et tempêtes, les morts s accumulent, l espoir s amenuise, et Héloïse ne songe qu à se libérer enfin de cet enfer jusqu à ce nouvel arrivage de prisonniers et de Louis qui fait tout chavirer. À force de ténacité, la jeune femme parviendra-t-elle à se sauver ? Car si l amour est une captivité volontaire, la mer l a déjà faite prisonnière…
Dans ce roman, on fait la rencontre de Heloïse qui a 18 ans et qui a perdu récemment son mari sur le bateau qui l’emmène sur une île qui sera « sa prison » avec 5000 hommes et 20 autres femmes. Combien de temps vont-ils rester sur cette île? Vont-ils y mourrir? Heloïse se pose de nombreuses questions tout en essayant de survivre quotidiennement sur cette île qui n’est pas réellement accueillante. Bientôt elle pourra compter sur l’aide et la protection d’un chirurgien qui porte le prénom de Henri. Là bas, sur cette prison entouré par la mer, les femmes ont besoin d’être protégé car les hommes n’ont rien à perdre et plus aucun savoir vivre ( ou presque ). Mais voilà qu’un nouvel homme arrive sur l’île et il porte le nom de Louis. Heloïse n’est pas insensible à son charme mais rien est simple et encore moins là où elle survit.
Clairement ce n’est pas une romance historique comme j’ai l’habitude de le lire. Alors oui, nous avons un peu de Romance ( qui permet d’adoucir un peu l’histoire qui est dramatique ) mais ce n’est pas celle-ci qui prime et pour ma part, cela ne m’a pas dérangé, bien au contraire. Quand j’ai voulu découvrir ce roman, c’est vrai que je ne savais pas trop à quoi m’attendre car je ne connaissais pas du tout cette auteure et je ne savais pas non plus sous quel angle, elle allait aborder cette histoire. Pour être honnête avec vous, je n’avais jamais entendu parler de cette partie de l’Histoire avec un grand H. Je suis heureuse d’avoir pu lire ce livre et découvrir ces événements du passé. Je suis même allée faire quelques recherches ensuite sur Internet pour savoir ce qui était « fiction » et ce qui était « réel » avant de découvrir qu’il y avait une super note de l’auteure à la fin du roman pour nous expliquer un peu tout ça et sa démarche d’écriture.
Rapidement, je me suis attachée au personnage d’Héloïse qui est vraiment très jeune mais en même temps ce n’est pas surprenant d’être marié à cette période. En même temps, elle le dit elle-même, elle s’est mariée très jeune sans le consentement de ses parents car Armand ( son mari décédé ) était l’homme de sa vie et qu’elle n’avait aucun doute sur son amour pour lui. Quand on fait sa connaissance, il est décédé depuis quelques temps et elle nous raconte son histoire avant son « emprisonnement » et l’histoire de son mari. C’est très intéressant car ça nous permet de comprendre comment Heloïse est arrivée sur cette île. Arrivée sur celle-ci, elle doit évidement survivre et elle va vivre des choses pas faciles et elle devra aussi trouver un protecteur. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé le personnage d’Henri mais aussi celui de Gilles. Je reste toujours intriguée par le personnage de Louis et je vous avoue que j’aurais aimé en savoir un peu plus sur lui. Il reste un personnage très « mystérieux » même après avoir tourné la dernière page de ce roman mais c’est peut-être aussi quelque chose voulu par l’auteure.
Dans « La prisonnière de la mer », Elisa Sebbel n’hésite pas à nous décrire l’horreur qui est présente sur cette île. De nombreuses personnages meurt tous les jours, la famine est très présente tout comme la maladie et surtout les hommes font des choses affreuses. J’ai vraiment apprécié la façon dont l’auteure nous racontait les choses sans filtre mais quand même de façon romancé. Après avoir terminé ce roman, je suis allée petit déjeuner et pour être honnête, je ne voyais plus la nourriture comme avant. Je me disais que j’avais énormément de chance de manger à ma faim. C’était assez étrange comme sensation mais tout ça pour vous dire que cette lecture ne m’a pas laissé insensible.
Je ne l’ai pas encore écrit mais je le fais maintenant, j’ai vraiment adoré cette lecture qui est assez diffèrent de ce que je lis habituellement. Pourtant, dès les premiers chapitres, je me suis rendue compte que j’allais passer un excellent moment de lecture et surtout que je ne pourrais pas m’arrêter avant de l’avoir terminé. Au final, j’ai quand même dormi quelques heures avant de reprendre ma lecture et de terminer ce roman.
Pour résumer et conclure ma chronique sur « La prisonnière des mers » de Elisa Sebbel, j’ai été captivé par ce roman du début à la fin. J’ai vraiment apprécié qu’on nous raconte une période de l’histoire qu’on connaît peu. Je trouve qu’Elisa Sebbel l’a fait parfaitement et qu’elle a su doser « réalité historique » et « fiction » pour ne pas perdre le lecteur mais aussi le sensibiliser à ce qui s’est déroulé dans le passé.
Quelques informations sur la prisonnière des mers:
Edition : Mazarine
Prix: 18 euros
Date de sortie: 30 janvier 2019
Nombre de pages: 304 pages
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.