La petite fabrique du bonheur de Alice Quinn
Aujourd’hui, je viens vous parler du roman « La petite fabrique du bonheur » d’Alice Quinn qui est un roman auto-édité. J’avoue que j’étais plutôt impatiente de découvrir ce livre ainsi que la plume de cette auteure. Vous le savez déjà, j’aime et j’adore même découvrir des nouveaux auteurs français. J’avais eu l’occasion de croiser Alice Quinn durant une des dernières éditions du festival du roman féminin et cette rencontre m’a donné envie de la découvrir un peu plus au travers de son écriture et de ses histoires. Je me suis donc empressée d’accepter quand on m’a proposé de lire « La petite fabrique du bonheur » et je ne le regrette pas.
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture du roman et le résumé de celui-ci. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
Un roman feel good sur la résilience et le pouvoir de l’amour.,
au temps du coronavirus…Meryl est une jeune danseuse brisée en plein élan par un accident.
Elle trouve refuge en devenant serveuse à La Petite Fabrique, café fréquenté par des personnes meurtries par l’existence.
Elle y rencontre Robin, sportif qui cache sa blessure derrière un comportement asocial.
Une tendre histoire d’amour se tisse au fil des pages de ce roman feelgood, sous le regard bienveillant d’êtres qui cherchent à se reconstruire.
Ce récit de destins entrecroisés, tissé d’émotions, se déroule au temps du coronavirus, acteur involontaire qui s’est introduit sans prévenir dans le roman comme dans notre quotidien, avec son lot de peur et d’incertitude.
Heureusement Amanda, la patronne de « La Petite Fabrique du Bonheur » veille au grain. Avec ses goûters littéraires, elle redonne de l’espoir aux plus cassés.
Pour renaître à la vie, Meryl devra-t-elle découvrir qu’elle n’est pas la seule à souffrir et qu’elle peut aider les autres ?
Trouvera-t-elle le courage de regarder autour d’elle le soleil qui se lève ?
Pour parvenir à retrouver le goût du bonheur, il suffit parfois d’une simple madeleine, d’un chocolat chaud, d’un chat porte-bonheur et d’un bon livre, le tout saupoudré de l’étincelle de l’amitié et de l’irrésistible force de l’amour.
Dans ce roman, nous faisons la connaissance de Meryl qui décide de prendre un nouveau départ après une épreuve plutôt difficile. Le hasard la conduit à pousser la porte d’un petit café qui se prénomme La petite fabrique du bonheur. Elle a besoin d’un petit boulot pour vivre correctement et c’est Amanda, la propriétaire des lieux qui va lui offrir en lui proposant d’être serveuse dans son établissement. C’est la vie dans cet endroit que nous allons suivre et c’est un vrai régal. Cette histoire est la définition même pour moi d’un roman feel-good puisqu’il est réconfortant, apaisant et addictif. On oublie tout ce qui passe autour de nous quand on est dans la lecture de « La petite fabrique du bonheur« .
Cette histoire, elle est un petit peu dans l’esprit de « Cupcake Cafe » de Jenny Colgan ou bien encore « Rendez-vous au café du bonheur » de Lucy Diamond sauf qu’ici l’action se déroule en France et que c’est écrit par une auteure française. Il est vrai qu’avant de débuter ma lecture, j’étais un petit peu inquiète de l’idée de comment allait être traité le sujet « la covid 19″. Pour moi, c’était difficile de parler de ce virus dans un roman parce que c’est un sujet trop récent et que nous sommes encore en plein dedans mais aussi parce que virus et roman feel-good, cela ne me semblait pas faire une bonne association.
Étant curieuse de nature, j’étais impatiente de voir comment le sujet serait abordé et de savoir si ça ne serait pas trop too much. Je suis heureuse de vous annoncer que non pas du tout. L’auteure a su bien doser la chose et cela n’a donc pas rendu le roman angoissant. Finalement, j’ai eu l’impression de revivre l’année passée avec un certain détachement. C’était très étrange comme sensation mais aucunement dérangeant. De plus, Alicia Quinn n’a pas hésité non plus à appuyer sur la solidarité et toutes les bonnes initiatives qui sont apparues durant cette période.
Dans cette histoire, on s’attache évidemment à Meryl qui prend un nouveau départ mais nombreux sont les personnages qui gravitent autour d’elle et autour du café dans lequel on travaille. Ils viennent de tout horizon et sont très différents les uns des autres. Pourtant on s’attache à chacun d’entre eux que ce soit Antoine et Amanda qui sont les propriétaires du café, Robin qui se cherche et qui se sent coupable de certaines choses ou encore M. Amédée qui est un vieil homme un peu solitaire sans parler de la bibliothécaire ou la jeune infirmière. Bref, on découvre plein de personnages et leurs histoires et personnellement j’ai adoré ça. « La petite fabrique du bonheur » est un réel lieu de rencontre où on trouve des solutions à ses problèmes et énormément de réconfort.
L’amoureuse des livres, que je suis, a été heureuse de découvrir aussi que cet endroit faisait des cafés littéraires et j’ai redécouvert certains classiques littéraires. Au fil des chapitres, j’ai aussi eu souvent envie des pâtisseries d’Amanda. Personnellement, je trouve que tout est vraiment bien dosé dans cette histoire et j’en ressors vraiment calme et apaisée. C’est très étrange comme sensation mais j’aime ça, vraiment. Je dirais même que j’adore ça.
Je me retiens de vous en dire trop sur l’histoire car vous devez vraiment découvrir les personnes par vous-même et leur histoire. Je m’en voudrais de trop vous en révéler car c’est ça qui rend aussi unique l’expérience de cette lecture. De plus, la plume d’Alice Quinn est vraiment très belle. Je m’en veux un peu de ne pas avoir découvert son écriture avant mais je sais que je pourrais très vite me rattraper avec d’autres de ses histoires feel-good.
Pour résumer et conclure ma chronique sur « La petite fabrique du bonheur » d’Alice Quinn, ce roman est un joli petit coup de cœur et honnêtement je ne m’y attendais pas. J’étais intriguée par cette lecture et j’étais impatiente de le débuter mais je n’étais pas prête à vivre ce que j’ai ressenti en lisant ce roman. Il a vraiment eu un effet apaisant sur moi tout en me faisant oublier tout ce qu’il y avait autour de moi. Je me suis retrouvée à de nombreuses reprises à continuer cette lecture alors que je n’aurais pas dû ( pas le temps ou autre chose à faire ) parce que je ne pouvais pas faire autrement. Pour résumer le résumé, lisez ce roman, vous ne serez pas déçu.
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Chère Gwenlan,
votre chronique me met, à moi aussi, du baume au cœur,
et je cours immédiatement me faire un chocolat chaud…
Mille mercis pour votre enthousiasme à défendre les livres que vous aimez!
à bientôt, je l’espère dans un prochain salon du livre <3
Votre
Alice Quinn