La guerre des papilles de Lucie Castel
Après « Pas si simple » et « Qu’est ce qui fait pleurer les crocodiles?« , c’était naturel pour moi de découvrir le nouveau roman de Lucie Castel qui s’appelle « La guerre des papilles ». Celui-ci est publié dans la collection &H de chez Harlequin comme ces deux prédécesseurs. J’avais adoré « Pas si simple » qui m’avait fait penser à une comédie romantique à l’anglaise un peu comme Love Actually. J’avais eu un très joli coup de cœur pour « Qu’est ce qui fait pleurer les crocodiles? » qui se déroulait en Ecosse et où l’auteure avait su mêler les codes de la romance contemporaine et historique. Pour résumer, j’avais envie de me jeter sur « La guerre des papilles« .
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture et le résumé du roman. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
L’amour est la plus belle des gourmandises
Chocolat contre pâtisserie.
Castelli contre Palazzo.
Lucas contre Catalina.Contre ? Tout contre, oui. Face à face, même ; car le local que Catalina a hérité de son grand-père se trouve à moins d’une dizaine de mètres du magasin des ennemis de toujours de sa famille : les Castelli. La guerre entre les deux clans dure depuis trois générations dans le petit village corse de Sartène, et l’installation de la descendante des Palazzo en face de la chocolaterie tenue par Lucas Castelli sonne comme une ultime provocation. Mais Cat a déjà surmonté bien pire que la concurrence frontale d’un voisin malpoli et ouvertement hostile, et il est hors de question qu’elle renonce à ouvrir sa pâtisserie, l’incarnation du nouveau départ qu’elle veut donner à sa vie – qu’elle doit donner à sa vie. Si Lucas veut vraiment la guerre, il l’aura… et ce sera la guerre des papilles !
Dans « la guerre des papilles« , nous faisons la rencontre de Catalina Palozzo qui est de retour en Corse après le décès de son grand père. Elle décide de rester dans le petit village où elle a grandit pour être auprès de sa grand mère et saisir une opportunité professionnelle. Elle va ouvrir une pâtisserie dans un local qui appartient à sa famille depuis un moment. Elle est loin de s’imaginer que les choses ne vont pas être simple à cause d’une chocolaterie située en face de sa pâtisserie et qui est dirigée par la famille ennemi de la sienne… Les Castelli et les Palozzo, c’est un peu les Montaigu et les Capulet de Vérone. Il y a une vraie haine entre ces deux familles et l’héroïne ne sait pas réellement d’où elle vient. Il lui faudra être courageuse pour tenir tête à Lucas Castelli qui a bien l’intention de faire couler sa pâtisserie… Mais quand ce dernier apprendra à la connaître, les choses vont commencer à évoluer dans le bon sens du terme.
Ce roman m’a rappelé un peu peu « Just juliette » de Teri Wilson car on parle de chocolats et de deux familles qui se détestent mais nous ne sommes pas dans une réécriture moderne de Roméo et Juliette. Il est difficile de ne pas s’attacher à l’héroïne qui a tout quitté à Saint Malo pour rejoindre la Corse. Elle a perdu sa mère, sa pâtisserie ainsi que son chéri et sa meilleure amie. On ne peut pas dire que sa vie soit merveilleuse et pourtant elle est bien décidée à repartir de zéro sans sa plaindre. Pour ça, je l’admire beaucoup. Elle a du cran, du courage. C’est une héroïne moderne et un exemple à suivre. Face à Cat, nous avons Lucas et c’est le « héros con » par excellence comme je les aime. Il ne voit pas l’arrivée de Cat d’un bon œil et n’hésitera pas à lui dire et à lui faire sentir… Cependant moi j’aime ce type de héros et puis au fil du temps, il va tomber sous le charme de Cat.
La romance arrive assez tard dans le roman ( qui fait à peine 300 pages ) mais ce n’est pas quelque chose qui m’a perturbé. J’ai trouvé que cette histoire était une vraie bouffée d’air frais. D’ailleurs, sachez qu’avec un héros chocolatier et une héroïne pâtissière, j’ai eu une envie de sucre pendant une grande partie de ma lecture. Au final, je me suis retrouvée à faire des cookies dans ma petite cuisine et à les bouloter ensuite à terminant les derniers chapitres de ce roman.
Nous sommes dans une romance, c’est une lecture plutôt légère et pourtant Lucie Castel a abordé un sujet sérieux et important. Ici, notre héroïne ne peut pas avoir d’enfants et ce n’est pas simple pour elle d’accepter cela et nous pouvons très bien le comprendre. L’auteure n’hésite pas à aborder la pression sociale que nous les femmes avons sur ce sujet. Tu es une femme, tu dois faire des enfants… Si tu peux pas, tu n’es pas réellement une femme… Bref, je n’entrerais pas dans les détails car je ne veux pas faire de polémique ou quelque chose comme ça. Cependant, j’ai vraiment trouvé chouette que l’auteure aborde ce sujet et je trouve que fait avec beaucoup de finesse et de sensibilité.
Pour résumer et conclure ma chronique sur « La guerre des papilles » de Lucie Castel, j’ai passé un très bon moment en Corse en compagnie de Cat, Lucas et tout les personnes qui les entourent. Ce roman n’a pas surpassé mon coup de cœur pour « Qu’est ce qui fait pleurer les crocodiles? » ( en même temps, il y avait pas d’écossais ) mais c’était une chouette lecture et je n’ai pas vu le temps passer sans parler de mon envie de manger sucré tout au long du récit.
Quelques informations sur La guerre des papilles:
Edition: Collection &H
Prix: 15.90 euros
Date de sortie: 6 mars 2019
Nombre de pages: 324 pages
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