Si on nous l’avait dit de Laura Trompette
Voilà un livre que j’attendais avec impatience depuis plusieurs semaines et même plusieurs mois. Il s’agit du premier roman écrit par une auteure française publiée dans la collection &moi et j’espère qu’il ne sera pas le dernier. Je viens vous présenter aujourd’hui « Si on nous l’avait dit » de Laura Trompette. C’est une auteure qui n’est pas inconnue puisqu’elle a déjà publié deux romans chez Hugo New Romance en 2015 qui sont « Ladies’ Taste » & « Ladies’ Secret ». Pour ma part je ne les ai pas lu car ce sont des romances F/F et que je ne suis pas attirée par ce genre pour l’instant. J’étais ravie quand j’ai appris qu’elle allait publier une romance dans la collection &moi car j’étais curieuse de découvrir sa plume et son univers.
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture du roman et le résumé de celui-ci. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
Dans sa Corrèze natale, Alice Perret rêve de jours moins monotones, tout en acceptant avec bienveillance sa routine au sein de la ferme de ses parents. Elle mène en réalité une double existence : si Alice n’est personne dans sa campagne, elle est quelqu’un en ligne. L’arrivée impromptue de Nolan Sharp, businessman anglais en vadrouille dans l’hexagone, va renverser l’ordre établi. En l’espace de vingt-quatre heures, un événement tragique va rapprocher ces deux êtres qui n’étaient en rien prédisposés à se connaître, encore moins à s’attacher…
Comme je vous l’ai dit, j’étais vraiment impatiente de commencer ce roman et je l’ai débuté quelques jours après sa réception. Il n’a pas fait long feu car je l’ai dévoré en quelques heures mais il n’est pas non plus très gros en terme de nombre de pages car il en fait un peu moins de 300. J’avais lu la quatrième de couverture plusieurs semaines auparavant mais volontairement je ne l’avais pas relu avant me plonger dans ma lecture pour être surprise et découvrir au fur et à mesure. J’ai vraiment été agréablement surprise par le contenu de celui-ci.
Dès les premières pages de « Si on nous l’avait dit » , on fait la rencontre d’Alice qui a 22 ans et qui vit et travaille dans la ferme familiale depuis qu’elle est née. On se rend bien compte qu’elle n’est pas dans son élément même si elle adore sa famille, les animaux et les grands espaces. Elle a envie de découvrir le monde, de faire des études enfin de profiter tout simplement de sa jeunesse. A ce moment là de ma lecture, j’avoue que j’ai eu un peu peur car j’avais l’impression qu’Alice était une adolescente et non pas une jeune femme de 22 ans. J’étais inquiète à l’idée qu’elle m’agace ou que je trouve qu’elle en fasse trop. Rapidement, j’ai été rassurée et agréablement surprise. Je ne vous en dis pas trop mais j’ai découvert que le personnage d’Alice était beaucoup plus profond et travaillé que je ne le pensai au début de ma lecture. Elle a même une chaîne Youtube sur laquelle elle raconte sa vie à la ferme et j’ai trouvé ça plutôt amusant et dans l’air du temps.
Après Alice, on ne tarde pas à rencontrer Nolan qui se retrouve perdu en plein milieu de la campagne sans vraiment le vouloir. Il faut se méfier des voitures électriques. Je suis une jeune femme et je suis rapidement tombée sous le charme de ce jeune homme qui est pourtant loin d’être parfait. Il a 30 ans, il a déjà un passé amoureux plutôt lourd – enfin pas si lourd que ça mais à vous de le découvrir -, il est anglais et il n’a pas l’habitude de vivre à la ferme. Par le hasard du destin, il se retrouve dans la ferme dans laquelle vit et travaille Alice et il y a bien une attirance entre ces deux là… Seulement un drame va les rapprocher encore plus et je peux vous dire que celui-ci je ne l’avais pas vu venir. Je ne m’attendais pas du tout à ça et j’ai relu plusieurs fois ce passage et je me suis dit : « Mon dieu, l’auteure a osé, mais c’est horrible! » . Oui j’avoue qu’à ce moment là, je m’attendais encore à une petite romance bien guimauve et sans complication. A partir de ce fait, de ce drame, je me suis rendue compte que je m’étais trompée sur ce livre.
J’attendais une romance tout simple, cousue de fil blanc et j’avoue que là jusqu’à la fin je me suis posée des questions. Est-ce que j’aurais le droit à mon happy-end? Est-ce qu’on savait tout sur les personnages? Est-ce qu’il y avait des mensonges? J’avoue que j’ai remis en questions pas mal de choses et au fond j’ai adoré ça. J’ai été surprise par une romance et c’est plutôt rare dans les romances que je lis d’habitude.
Un peu plus haut, je disais que ce roman était dans l’air du temps et j’aimerais revenir là dessus car pour moi c’est un des points forts de ce livre. En effet, c’est écrit par une auteure française et je trouve que cette dernière a très bien choisi les références auxquelles elle fait allusion dans son roman qui sont complétement actuelles. On parle de Muse, d’Enjoyphoenix, de voiture électrique, des difficultés dans les milieux agricoles. Je me suis retrouvée dans cet univers et dans ce monde dans lequel je vis même si je ne suis pas youtubeuse et que je vis en ville. De plus nos deux héros ne ressemblent en rien à des personnages parfaits. Nous n’avons pas de prince et de princesse. Ils ont des défauts comme chacun, comme nous et ça apporte vraiment un réalisme à l’histoire.
Il est maintenant temps de parler du style et du livre en lui-même. J’ai trouvé ça plutôt très bien écrit. Nous avons une alternance des points de vue comme je les aime dans ces romans New Adult. Nous connaissons ainsi le ressenti et les émotions d’Alice mais aussi de Nolan. Je trouve ça vraiment très bien. Au final, on a l’impression que le roman est un peu court car on le lit rapidement mais il a en fait le nombre de page idéal. On va au principal et on se rend compte qu’il se passe quand même pas mal de choses dans ces 300 pages pour Alice et Nolan.
Ce roman, c’est une vraie bonne surprise. Il n’est pas le roman que je m’attendais à lire depuis plusieurs semaines mais ce n’est pas plus mal. Il a su me surprendre par son côté réaliste et dans l’air du temps. Tout n’est pas blanc ou noir dans notre monde et cette romance nous montre que le gris ça peut être bien aussi. Parfois il faut souffrir pour être heureux.
Quelques informations sur Si on nous l’avait dit :
Édition: Collection &moi
Prix: 12.50 euros
Date de sortie: 9 mars 2016
Nombre de page: 300 pages
Ce livre aurait pu me plaire mais pour une raison très bête je ne le lirais pas.
Le héro a le prénom de mon fils de 8 ans et j’ai peur de totalement restée détachée à cause de ça.
Ah je peux comprendre cette raison 🙂
Il m’est arrivé la même chose il y a quelques temps dans un roman où le héros avait le prénom de mon grand frère ^^
La bande-annonce me plaisait beaucoup, ta chronique me donne encore plus envie de découvrir ce roman ! 🙂
Il est vraiment très bien et diffèrent des romances qu’on a l’habitude de voir en ce moment 🙂 Je me répète mais c’est vraiment une romance dans l’air du temps pour moi.