Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture du roman et le résumé de celui-ci. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
Les plus belles histoires naissent d’un amour impossible.
Florence a toujours cru en l’amour. Tellement qu’elle en a fait son métier : écrire les plus belles romances en tant que prête-plume pour une autrice à succès. Des histoires qui font rêver. Qui persuadent que l’amour est partout. Mais tout ça c’est faux, et Florence le sait. Son cœur a été brisé trop de fois pour qu’elle puisse encore y croire, et elle refuse de continuer à tromper ses lecteurs. Il lui reste une seule solution : convaincre Benji, son nouvel éditeur – un homme ordonné, pragmatique et irrésistible – qu’un happy end n’est pas obligatoire. Mais Benji refuse catégoriquement, et Florence sent sa carrière lui filer entre les doigts… jusqu’au jour où elle le retrouve sous le porche de sa maison d’enfance. Enfin, ce n’est pas vraiment lui. Il s’agit plutôt de son fantôme. Habituée à voir les esprits, Florence sait qu’elle doit l’aider à passer dans l’au-delà. Et, si c’est elle qu’il est venu hanter, c’est peut-être pour une bonne raison : lui prouver que l’amour n’est pas mort et que toutes les romances ont une fin heureuse.
Dans ce roman, nous faisons la connaissance de Florence, prête-plume d’une célèbre autrice de romance. Alors qu’elle doit rendre son dernier manuscrit, la jeune femme souffre du syndrome de la page blanche. Depuis sa dernière rupture, elle ne supporte plus la romance et n’arrive pas à avancer. Elle est « bloquée » — et cela la frustre totalement. Pour ne rien arranger, son nouvel éditeur vient d’arriver dans sa maison d’édition : en plus d’être beau et sexy, il exige une romance. Une vraie !
Et comme si tout cela ne suffisait pas, Florence apprend le décès de son père. Elle doit retourner dans sa ville natale pour assister à ses obsèques. Sa famille y dirige le seul funérarium de la région, et il se pourrait bien que Florence ait hérité de la capacité de voir les fantômes, tout comme son père avant elle… D’ailleurs, à son arrivée dans la maison familiale, elle découvre que son nouvel éditeur est devenu… un fantôme. Et il lui demande de l’aide.
Sincèrement, si ce résumé ne vous donne pas envie de lire ce livre… je ne peux plus rien pour vous ! Pour ma part, j’ai dévoré ce roman en deux jours, et je n’avais absolument pas envie de le terminer. J’adore quand cette autrice flirte avec les limites du réel, comme elle l’avait déjà fait avec The Seven Year Slip. Clairement, The Dead Romantics est un véritable coup de cœur. Pourquoi ? Pour plein de raisons, que je vais commencer à vous énumérer tout de suite.
Tout d’abord, quel plaisir de retrouver la plume de cette autrice, d’autant plus que la traduction est excellente. C’est un roman qui se lit sans qu’on s’en rende compte. Il aborde le thème de la mort — un sujet qui, je l’avoue, me faisait un peu peur. Comme Florence, j’ai perdu mon papa il n’y a pas si longtemps, et le deuil est loin d’être une chose simple. J’ai vraiment aimé la façon dont l’autrice en parle : avec poésie, douceur, et quelque chose de profondément rassurant. J’ai été touchée par cette idée de continuer à faire vivre ceux qu’on aime à travers des gestes, des souvenirs… des pensées. Cet aspect du roman m’a vraiment séduite.
Autre point fort : la relation entre Florence et Ben, le fantôme. Il y a un petit côté Et si c’était vrai de Marc Levy, mais en plus profond, plus tendre. Le roman est plus dramatique et centré sur la famille. Difficile à expliquer, mais si vous l’avez lu, vous savez exactement ce que je veux dire.
Ici, Florence est autrice de romance, et Ben adore les romances. Ce sont deux personnages auxquels je me suis rapidement attachée. Je les ai adorés tous les deux. Certaines choses m’étaient prévisibles concernant Ben, mais il a aussi su me surprendre par quelques révélations que je n’avais pas vues venir.
On retrouve également une vraie dimension familiale dans ce titre. Florence rentre dans sa famille après la perte de son père, et les relations, notamment avec sa petite sœur, sont complexes. L’autrice accorde une place importante à ces liens familiaux, et c’est quelque chose qui m’a profondément touchée.
Pour résumer et conclure cette chronique sur The Dead Romantics d’Ashley Poston : ce livre est un véritable coup de cœur. Il est touchant, bien écrit, et original. Fans de romance, ne passez pas à côté de ce titre — vous le regretteriez ! La plume d’Ashley Poston est à découvrir absolument, et elle saura vous faire ressentir un éventail d’émotions à travers ses mots et les belles histoires qu’elle aime nous conter !