Elia, La passeuse d’âme de Marie Vareille
Lorsque j’ai découvert que Marie Vareille allait publier un nouveau roman, j’étais vraiment ravie car j’ai adoré les premiers livres de cette auteure qui sont : « Ma vie, mon ex et autres calamités » et « Je peux très bien me passer de toi ». Ce sont deux jolies romances Chick lit que j’ai adoré. Cette histoire me semblait très différente. J’étais très intriguée par « Elia, la passeuse d’âme » car c’est un univers fantasy et il est publié chez Pocket Jeunesse. Cela me semblait donc éloigné de ce que j’avais déjà lu de cette auteure mais j’étais aussi très confiante et impatiente… Je n’ai pas été déçue.
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture du roman et le résumé de celui-ci. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture
Les prophéties ne s’accomplissent que si quelqu’un a suffisamment de courage pour les réaliser”
Elia vit dans une dictature divisée en deux catégories : l’élite, les Kornésiens, et la classe exploitée, réduite en esclavage : les Nosoba. Elia est une Kornésienne. À quinze ans à peine, elle exerce en tant que passeuse d’âmes à l’hôpital de la capitale du pays : elle euthanasie tous ceux qui seraient considérés comme inutiles ou dangereux pour la communauté. Un jour, un jeune Nosoba, de la caste des intouchables parvient à la convaincre de l’aider à s’échapper, alors même qu’elle avait ordre de l’exécuter. Accusée de trahison, Elia s’enfuit…
Ce roman fait un peu plus de 310 pages et je ne pensai pas le dévorer aussi rapidement et aimer à ce point. Très rapidement, je me suis retrouvée plonger dans un univers nouveau mais auquel j’ai accroché avec une grande facilité. Je suis rapidement devenue accro et cela en quelques chapitres.
Dès ces premières pages, nous faisons la rencontre de Elia qui est une passeuse d’âme. C’est à dire qu’elle à une anomalie génétique qui fait qu’elle ne ressent rien au niveau émotions et sentiments. Du fait de cette différence, elle est destinée à accompagner les gens qui n’ont plus aucune utilité ou qui sont dangereux pour la société vers un autre monde et plus précisément la mort.
On entre donc rapidement dans le vif du sujet et on ne peut qu’être choquée par cette société où on tue facilement. Elia met d’ailleurs fin à des vies tous les jours et elle n’est pas traumatisée parce qu’elle a grandi dans cette société. Dans cette dernière, il est toujours question du bien de la communauté et l’individualisme est très mal vu et on peut même dire qu’il est banni. Cet univers très diffèrent m’a de suite scotché tout en me faisant froid dans le dos. Comment peut-on vivre de cette manière? Sans parler des différentes classes qui n’ont pas du tout les mêmes privilèges et des plus pauvres n’en ont même aucun.
L’histoire débute quand Elia se retrouve dans l’impossibilité de mettre fin à la vie d’un rebelle. Elle n’est pas sensée ressentir quelque chose mais c’est le cas. Elle ne peut pas tuer ce jeune homme. Elle l’aide à s’échapper et elle se mettra elle-même en danger. Cette dernière n’est plus en sécurité et elle doit quitter sa famille, son confort pour avoir une chance de survivre.
Elle va rapidement découvrir la réalité de la vie pour les Nosoba qui sont des gens qui sont exploités par les classes supérieurs. L’adaptation sera difficile mais Elia est une héroïne forte malgré le fait qu’elle n’ait que 16 ans au début de notre lecture. C’est une jeune fille avec du caractère qui va comprendre de nombreuses choses au cours de ce premier tome. Jusque là, elle était privilégiée – même si pas toujours très heureuse – mais elle va apprendre à se battre pour sa propre vie. Elle ne comprendra pas toujours ce qui lui arrive et pourquoi certaine personne la considère comme la fille de la prophétie. Il se passe vraiment de nombreuses choses dans ce premier roman et je l’ai vraiment adoré du début à la fin.
Vers la fin de notre lecture, on se rend compte que nous sommes loin d’être à la fin des aventures d’Elia car Marie Vareille nous offre des révélations auxquels on ne s’attendait pas toujours et qui mettent en place une nouvelle intrigue. Je suis réellement admirative de l’univers que l’auteure a su créer pour ce roman. C’est quelque chose de diffèrent et cela m’a séduit dès les premiers chapitres même si je ne savais pas, à ce moment là, où Marie Vareille allait m’emmener. Effectivement, c’est un genre très éloigné des romans de qu’on a pu lire jusque là de cette auteure mais c’est très bien écrit et on se rend rapidement compte qu’elle sait où elle va et qu’elle connaît très bien son univers.
Pour résumer et conclure cette chronique, ce roman est tout simplement un énorme coup de cœur grâce à son univers original, ses personnages attachants, ses intrigues et à la jolie plume de Marie Vareille. Il est certaine que je suis impatiente de découvrir le tome 2 et j’espère que nous n’aurons pas longtemps à attendre car je me pose aujourd’hui de nombreuses questions sur l’avenir d’Elia et de ses amis.
Quelques informations sur Elia, la passeuse d’âme :
Edition: Pocket Jeunesse
Date de sortie: 4 mai 2016
Prix: 16.90 euros
Nombre de pages: 310 pages
Ce roman ne me tentait pas plus que ça, j’ai un peu peur du « déjà vu », mais ta chronique m’a fait changer d’avis ^^ Peut être qu’un jour je me lancerai tenter 🙂
Je suis heureuse si j’ai réussi à te faire changer d’avis car j’ai passé un super bon moment de lecture avec ce roman!!!