Vint un chevalier de Jude Deveraux
Aujourd’hui je viens vous parler du roman « Vint un chevalier » de Jude Deveraux qui fait partie de la sélection « La bibliothèque idéale » de la collection Aventures et Passions de chez j’ai lu pour elle. Dans cette sélection, il y a des vrais petits trésors qui sont réédités de nombreuses années après leur sortie. Pour ce livre, « Vint un chevalier« , la première publication date de 1989 pour la France. Il est pratiquement aussi vieux que moi. J’étais vraiment impatiente de lire ce roman surtout qu’il était question de voyage dans le temps avec un comte qui se retrouve dans le monde « moderne ». C’est un peu un « Outlander » à l’envers sans kilt mais avec un héros très charismatique.
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture du roman et le résumé de celui-ci. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
1988. Depuis des mois, Marian Montgomery rêvait de partir en Angleterre avec Robert, son compagnon. Mais de déceptions en querelles, ses vacances se transforment vite en larmes. Alors qu’elle se retrouve seule et fauchée dans un pays qui n’est pas le sien, elle s’attend à tout sauf à voir apparaître un chevalier en armure. Pourtant, le séduisant comte de Thornwyck, Nicolas Stafford, a bien voyagé dans le temps ! Accusé de lèse-majesté en 1564, il est sur le point d’être exécuté, et Marian est la seule qui peut l’aider. Si près de quatre siècles les séparent, la passion n’a jamais été aussi proche…
Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Marian qui est en couple avec un homme qui a déjà une fille d’une précédente union et celle-ci est une vraie peste. Elle a organisé pour son « petit ami » un super voyage en Angleterre mais tout ne se passe pas comme prévu lorsqu’elle arrive là bas. En effet, elle se retrouve bientôt abandonnée au milieu de nul part par son compagnon et sa fille. Elle n’a pas de papier, pas d’argent… Et voilà qu’un chevalier en armure fait son apparition et que celui-ci dit venir de l’année 1564… Autant vous dire qu’on entre rapidement dans le vif du sujet dans cette histoire et qu’il est donc question de voyage dans le temps.
Clairement j’étais impatiente de lire cette histoire même si je ne savais pas non plus à trop quoi m’attendre. De plus, c’est un peu une romance historique dans une romance historique… Car 1988, c’était il y a un peu plus de 30 ans ( mon année de naissance d’ailleurs et cela m’a fait sourire ) et le monde n’était pas du tout le même à ce moment là. Pas de téléphone portable, pas de GPS… Pas de nouvelles technologies en général. Le monde était bien diffèrent de celui qu’on connaît aujourd’hui. De suite, on s’attache au personnage de Marian qui est loin d’être une héroïne badass mais qui veut juste être aimé et aimé en retour. Elle veut juste être heureuse, fonder une famille et être important pour quelqu’un. Peut-on lui en vouloir pour ça? Dès le début du récit, on a juste envie de gifler son compagnon qui est détestable. On veut qu’elle rencontre l’amour avec un grand A… Et évidemment Nicolas va arriver. Je ne vais pas trop vous en dire sur l’histoire mais je vous avoue que j’ai adoré la première partie de l’histoire où ce comte qui vient de 1564 doit s’adapter à l’époque de Marian et il découvre le monde « moderne ». C’est vraiment chouette à lire, il y a de l’humour et c’est très facile de tomber sous le charme de Nicolas.
La seconde partie du roman, c’est Marian qui se retrouve à l’époque de Nicolas et là je vous avoue que j’ai trouvé qu’il y avait parfois certaines longueurs. Après le roman en lui même est très long car il approche des 500 pages. J’ai eu parfois l’impression que l’histoire n’avançait pas et qu’on « reculait » même mais je pense que ça vient probablement d’un choix de l’auteure. Je ne vous en dis pas plus car je n’ai pas envie de tout vous révéler… Cependant il y a des scènes cocasses qui m’ont amusés surtout quand Marian utilise les connaissances de son époque en 1560.
J’étais aussi impatiente de découvrir la fin. Je me suis dit c’est une romance dont ça doit bien se terminer… Cependant, l’auteure semblait nous faire comprendre depuis le début du récit que chacun avait sa place dans son époque et qu’il était impossible pour l’autre de rester constamment dans un monde qui n’est pas le sien. J’étais donc inquiète et au final la fin est juste parfaite et même surprenante.
Ce roman est réellement bien écrit. J’ai été totalement charmé par la plume de Jude Deveraux. J’ai beaucoup aimé les efforts pour distinguer les « languages » de 1564 et de 1988. Il y a eu vraiment de la recherche à ce niveau là et je me dis que la traduction française n’a pas du être simple non plus pour garder cet aspect du roman. Je dis donc aussi un grand bravo à la traductrice.
Pour résumer et conclure ma chronique sur « Vint un chevalier » de Jude Deveraux, c’est un vraie romance historique très originale. Ça fait réellement du bien de sortir des sentiers battus et de voir quelque chose de très différent mais de vraiment très chouette. A part quelques longtemps dans la seconde partie du roman, j’ai été séduite par « Vint un chevalier » et j’ai réellement apprécié la façon dont le voyage dans le temps a été abordé dans cette histoire.
Quelques informations sur Vint un chevalier:
Edition: J’ai lu pour elle
Prix: 7.95 euros
Date de sortie: 1er mai 2019
Nombre de pages: 502 pages
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