Je ne suis pas un serial killer – Dan Wells
Repartons un peu du côté des tueurs mais cette fois, personne ne déterre les morts ni ne les vole. Quoique… En fait si ! Concours de circonstances. Vous savez, je ne torture pas les chats (Le mien dirait toutefois qu’il n’a pas le loisirs de faire ses griffes sur mon canapé quand il le souhaite, et ça c’est une torture pour lui), je ne regarde pas la souffrance de mes congénères avec un œil vide ou un soupçon de curiosité (sauf dans les rp) et je ne fais pas pipi au lit. « Je ne suis pas un serial killer ». Hm pas terrible cette petite introduction alors je vais revenir à une forme plus traditionnelle…
… « Je ne suis pas un serial-killer » est le livre dont je vais vous parler. J’ai appris (puisque je ne fais pas de recherche sur le livre avant de le lire en général, quand je le choisis au magasin) qu’il s’agit d’une trilogie après l’avoir bien entamé. J’ai été intriguée par ce titre car je l’avais en librairie et il se présentait de la façon suivante, à mes yeux : Un jeune sociopathe essaie de vivre sans massacrer tout le monde et paf, une série de meurtres survient. Dès lors, ajouté à la note « Si vous avez aimé Dexter, vous allez adorer » (du moins était-ce l’idée), cela m’a poussée à me dire « Pourquoi pas ? »
D’ordinaire, je n’attache pas grande importance à ces notes qu’on nous impose. Certes, quand on demande à un libraire un avis, on dit ce qu’on a aimé mais de là à nous jeter des liens faciles en pâture pour qu’on achète certains titres… Je ne pense pas que ce livre ait vraiment surfé sur le succès de la série (plus connue que le livre qui en est à l’origine). Maintenant je vous laisse juger la quatrième de couverture et on en reparle :
«John Wayne Cleaver est un jeune homme potentiellement dangereux. Très dangereux. Jugez-en plutôt : garçon renfermé, pour ne pas dire sociopathe, il vit au milieu des cadavres à la morgue locale, tenue par sa mère et sa tante, il a une certaine tendance à tuer les animaux et, depuis son plus jeune âge, il nourrit une véritable passion pour les tueurs en série. Ainsi, son destin semble tout tracé. Mais, conscient de son cas, John a décidé d’en parler à un psy et de respecter quelques règles très précises. Ne nourrir que des pensées positives. Ne pas s’approcher des animaux. Éviter les scènes de crime. Ce dernier commandement va néanmoins devenir très difficile à suivre lorsqu’on retrouve autour de chez lui plusieurs corps atrocement mutilés. Y aurait-il plus dangereux encore que John dans cette petite ville tranquille ? Aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa taille ?»
Là où le résumé n’est pas vraiment exact, c’est que le jeune John n’est pas encore arrivé à ce stade. Par exemple, parmi les règles qu’il s’est fixées, figure celle qui lui dicte de ne pas tuer les animaux. Il lutte contre son moi intérieur même si on sent que sa nature a quelque chose de dérangeant et fascinant pour lui. Il se sent proche des tueurs en série et c’est pour cette raison qu’il les étudie, comme un orphelin qui serait un peu à la recherche de ses origines.
Lorsque les meurtres commencent, on sent qu’il a un peu trouvé une partie de lui. Il a besoin de comprendre le tueur et surtout, il est le seul à le pouvoir. J’ai vraiment adoré le personnage principal parce qu’on suit ses efforts quotidiens pour passer pour quelqu’un de « normal » aux yeux des autres – au lycée, chez lui – et à la fois, on assiste au combat que ce livre le jeune homme presque sans histoire et sa petite voix intérieure qui envie un peu cette liberté de tuer… Avec une belle surprise concernant le tueur qui donne toute sa particularité à l’histoire, je recommande vivement même aux non-fans de polar, ça se lit tout seul.
Quelques informations sur Je ne suis pas un serial Killer:
ISBN : 978 2266 221 023
Prix : 6.80 euros
Éditeur Poche : Pocket
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