Slade House – David Mitchell
Bonjour à toutes et à tous ! Si vous êtes des habitués, vous savez que j’ai une affection particulière pour l’écrivain britannique David Mitchell, et j’ai notamment chroniqué ici Le fonds des forêts, The bone clocks ou encore Écrits fantômes). Aussi, lorsque son dernier livre en paru le 31 octobre, je n’ai pas hésité longtemps avant de me l’acheter. Toutefois, comme The bone clocks, il n’est disponible –pour le moment- qu’en anglais. Mais je ne peux vraiment que vous conseiller vivement les livres qui ont été traduits. En attendant, voici déjà le résumé de Slade House, traduit par mes soins :
Tournez dans Slade Alley –une ruelle étroite, humide et facile à rater, même quand vous la chercher. Trouvez le petit portail de fer noir sur votre droite dans le mur. Il n’a pas de poignée, pas de serrure, mais si vous le toucher, il s’ouvrira. Entrez dans le jardin baignant dans la lumière du soleil d’une vieille maison qui ne fait preuve d’aucune logique. Elle est trop beaucoup trop grande pour être entre les maisons voisines, trop large pour l’espace qu’elle est sensée occuper.
Un inconnu vous salue par votre nom et vous invite à entrer. Au début, vous ne voudrez pas partir. Plus tard, vous vous rendrez compte que vous ne pouvez plus partir.
Cette histoire troublante, tendue et tissée de manière complexe par l’un des plus originaux et envoûtants écrivains commence en 1979 et atteint sa turbulente conclusion autour d’Halloween en 2015. Car, tous les neuf ans, le dernier dimanche d’octobre, un « invité » est convoqué à Slade House. Mais, pourquoi cette personne, choisis par qui et dans quel but ? La réponse vous attend dans le grenier de la maison, en haut des escaliers…
Comment ce livre est arrivé entre mes mains ?
Je suis tombée dessus en librairie, et ai même eu la chance de trouver l’édition hardcover, que je trouve magnifique.
Et alors, qu’est-ce que ça donne ?
Tous les neuf ans, un évènement étrange se passe dans la rue Slade Alley. Des gens disparaissent soudainement, sans laisser aucune trace. Serait-ce à cause de cette étrange maison, la Slade House, qui apparaît et disparaît mystérieusement ? Cinq personnes vont en tous cas s’y trouver, à cinq époques différentes. Quelque chose –ou quelqu’un ?- les a volontairement fait venir dans cette maison. Car ces personnes sont bien particulière, et possèdent un don qui semble intéresser les propriétaires de Slade House.
Le roman est divisé en cinq parties, une pour chaque personnage et pour chaque époque (1979, 1988, 1997, 2006, 2015). On suit donc à chaque fois un narrateur différent, du petit garçon au policier en passant par l’étudiante fan de paranormal. J’en dévoile volontairement peu sur l’histoire, car l’un de ses grands succès, c’est justement le suspense et l’ambiance mystérieuse qui y règne. Sachez simplement que le roman est paru pour Halloween cette année, et que l’histoire se passe à chaque fois en fin de mois d’octobre. L’atmosphère est donc particulièrement sombre, et inquiétante.
A nouveau, Mitchell montre qu’il sait passer d’un personnage à l’autre sans aucune difficulté, et qu’il sait maîtriser parfaitement son univers teinté de fantastique. J’ai donc vraiment savouré la lecture de ce court roman, et était ravie de retrouver son écriture et son imagination.
Pour autant, je ne conseillerais vraiment ce roman qu’à ceux qui ont lu son précédent livre, The bone clocks. Il y en en effet plus qu’intimement lié, et pour ma part, je le vois davantage comme une sorte de bonus à cet avant-dernier bouquin, car l’histoire se passe dans le même univers et on y retrouve certains mêmes personnages. Néanmoins, vous pouvez toujours tenter de lire Slade House sans avoir lu l’autre, il reste compréhensible, même si des détails vous échapperont. Mais cela vous donnera peut-être envie de lire The bone clocks, que j’ai personnellement adoré également.
Un autre roman qui confirme pour moi le talent de cet auteur, et me fait attendre avec encore plus d’impatience son prochain livre.
Pour quel(s) lecteur(s) ? :
Les amateurs de romans fantastiques avec un ambiance angoissante, ceux qui ont apprécié The bone clocks et souhaitent prolonger encore un peu cet univers.
La citation :
« Le chagrin est une amputation, mais l’espoir est une hémophilie incurable : vous saignez, saignez, et saignez. » (Ma traduction)
Pour se le procurer : (en anglais)
Editions : Sceptre
Date de sortie : octobre 2015
Prix : Environ 20 €
Nombre de pages : 233 pages
ISBN : 978-1-473-61668-4
http://lamalleauxlivres.com/slade-house-david-mitchell/http://lamalleauxlivres.com/wp-content/uploads/slade_house_top.jpghttp://lamalleauxlivres.com/wp-content/uploads/slade_house_top-150x150.jpgNon classéDavid Mitchell,Roman anglaisBonjour à toutes et à tous ! Si vous êtes des habitués, vous savez que j’ai une affection particulière pour l’écrivain britannique David Mitchell, et j’ai notamment chroniqué ici Le fonds des forêts, The bone clocks ou encore Écrits fantômes). Aussi, lorsque son dernier livre en paru le 31 octobre,...OhagiAlize altimapi2@hotmail.comUserDiplômée en Sciences de l'information, elle arpente aussi bien les rayons des librairies que des bibliothèques et se passionne pour de nombreux sujets. Armée de sa tasse de thé, elle peut lire de tout, du manga à la biographie, du best-seller à la poésie, en français et en anglais. Tout ce qui peut l’inspirer et la faire rêver. Elle affectionne tout particulièrement la littérature anglo-saxonne, les classiques et les gros pavés.LA MALLE AUX LIVRES
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