Qu’est-ce qui fait courir Julia Verdi? de Geneviève Lefebvre
Je viens aujourd’hui vous présenter un nouveau roman que j’ai reçu en masse critique chez Babelio. D’ailleurs je profite de cette chronique pour remercier le site Babelio et les éditions NiL pour ce livre qui est » Qu’est ce qui fait courir Julia Verdi? » de Geneviève Lefebvre. C’est une auteure québecoise que je ne connaissais pas du tout pour être honnête mais je suis vraiment heureuse de l’avoir découvert au travers de ce livre. Quand on m’a présenté cet ouvrage, je suis tombée directement amoureuse de la couverture sans que je sache vraiment pourquoi. J’ai rapidement lu le résumé du livre et je me suis dit que j’avais envie de le lire, j’avais envie de découvrir ce qui faisait courir Julia Verdi.
Honnêtement je ne m’attendais pas ce que j’ai découvert au cours de ma lecture mais j’ai tout simplement adoré. Je n’aurais probablement pas acheté ce roman car il sorte un peu de ma zone de confort mais aujourd’hui je suis vraiment heureuse de l’avoir lu, j’ai passé un excellent moment. Bien sûr je ne vais pas vous en dire trop avant de vous laisser découvrir la couverture et le résumé de celui-ci mais sachez que ce n’est probablement pas un livre sur lequel je me serais arrêtée en tant normal et je trouve ça bien dommage. Comme à mon habitude je vous laisse avec la couverture du roman et le résumé de celui-ci.
« 365 jours, 50 ruptures amoureuses, 70 bouteilles de pomerol, 1 chienne adoptée… Un désopilant marathon sentimental. » Cette histoire commence avec un rejet. Pour être franche, cette histoire est ponctuée de rejets. Celui que j’avais infligé dans la cruelle insouciance de mes dix-sept ans à un garçon qui n’en méritait pas tant, et celui qui allait me renverser comme une grosse boule déterminée à abattre toutes les quilles d’un seul et sale coup. Bang. » Qu’est-ce qui fait courir Julia Verdi, cette cadre de 37 ans haut placée dans une entreprise de bois à Montréal ? La recherche de gloire et d’argent ? Ses relations avec des hommes qui semblent parfaits sur le papier, mais qui la quittent les uns après les autres ? La maladie de sa mère, qu’elle fuit ? À force de ne pas se remettre en question, Julia court surtout le risque de finir seule et malheureuse. Mais un soir, au coin d’une ruelle, voilà qu’une petite chienne abandonnée tourne ses yeux noirs vers elle. Qui aurait cru que cet animal allait tout changer ? Un roman plein d’entrain qui ne se lâche pas. Une étonnante leçon de vie pour tous ceux qui tournent en rond.
La première phrase de la quatrième de couverture : « 365 jours, 50 ruptures amoureuses, 70 bouteilles de pomerol, 1 chienne adoptée… Un désopilant marathon sentimental. « m’a un peu déstabilisée dans le sens où je pensai qu’on allait avoir une sorte de roman un peu chick lit avec une heroîne qui cumule les déceptions amoureuses jusqu’au moment de trouver le grand amour. Je me suis complétement trompée et j’en suis ravie car Qu’est-ce qui fait courir Julia Verdi? c’est bien plus que ça.
Comme je l’ai dit déjà auparavant, c’est un roman qui sort de ma zone de confort de lecture habituel mais je me suis retrouvée très rapidement dans l’univers de Julia et je me suis attachée à ce personnage qui est loin d’être parfait. En même temps, les personnages parfait, on sait depuis très longtemps que c’est ennuyeux et qu’on s’en lasse rapidement… Et que la perfection n’existe pas dans notre monde réel tout comme le prince charmant…
Ici nous suivons les aventures de Julia qui est une jeune femme de 37 ans qui veut rencontrer le grand amour, le vrai… Mais toutes ses relations se terminent mal et croyez moi ce n’est pas toujours sa faute. Je pense surtout à un certain homme et j’ai vraiment eu mal au cœur pour elle ne méritait pas ça et lui non plus d’ailleurs. En même temps cet événement, cette séparation la fera avancer et lui donnera un coup de pouce pour grandir et évoluer. Dans le résumé on nous parle de 50 ruptures, rassurez-vous il y en a clairement pas 50 sinon je n’avais pas toute l’histoire dans l’exemplaire que j’ai reçu… Il y a un quelques hommes dans ce roman mais il y en a pas tant que ça et on s’attache à eux même si on se doute que certains seront seulement de passage ou alors qu’ils prendront une place différente dans la vie de Julia que celle qu’elle aurait voulu qu’il aurait voulu au début.
Ce roman est court car il fait moins de 300 pages mais c’est belle leçon de vie. Ce n’est pas un conte de fées, loin de là mais c’est un livre qu’on n’oublie pas, qu’on ne lâche pas. J’ai adoré la relation que Julia a avec le chien qu’elle recueille alors qu’elle n’aime pas les chiens à l’origine. Pour moi les deux héroïnes de ce livre c’est Julia et Fille qui est le boxer qu’elle a recueilli. Je vous avoue que je ne suis pas très fan des chiens – attention je ne les déteste pas, loin de là – mais j’ai une nette préférence pour les chats mais cette histoire entre Julia et Fille m’a touché. Elles sont sont bien trouvées toutes les deux. Elles avaient besoin l’une de l’autre sans le savoir enfin surtout Julia.
Les chapitres de ce roman sont vraiment courts et je ne me suis pas rendue compte que je les enchaînai très rapidement car j’étais plongée dans l’histoire. Nous avons des personnages secondaires mais qu’on voit pas énormément non plus. L’intrigue tourne vraiment autour de Julia qui est une femme assez seule surtout au début du roman. Au cours de l’histoire, de son histoire, elle découvre beaucoup de choses et elle se remet en question sans s’en rendre vraiment compte tout comme elle évolue. J’ai vraiment adoré cette histoire. Je n’avais jamais lu quelque chose comme ça avant et je sais que c’est un livre que je ne vais pas oublier de si tôt. Cette auteure à su me démontrer qu’on avait pas besoin d’un prince charmant pour être heureuse…
J’ai vraiment adoré la fin de ce livre qui est assez ouverte et qui peut laisser envisager beaucoup de choses… Est ce qu’il y aura une suite? Je ne sais pas mais j’avoue que je surveillerai mais je pense qu’un côté je préférerai qu’il y en ait pas pour qu’on puisse chacun s’imaginer la suite qui nous conviendrai pour Julia et son compagnon à quatre pattes.
Le seul bémol que j’ai pour ce livre c’est son prix. L’histoire est magnifique, l’objet livre est splendide mais je trouve que 19 euros ce n’est pas donné pour un roman qui ne fait pas 300 pages et qui se lit rapidement. Tout le monde ne peut pas s’offrir ce roman… Pour ma part j’avoue que si je ne l’avais pas reçu, j’aurais regardé par deux fois pour acheter un roman à ce prix-là surtout que quand on achète un livre, on prend le risque que ça peut ne pas nous plaire…
Quelques informations sur Qu’est ce qui fait courir Julia Verdi?
Édition: NiL
Prix: 19 euros
Nombre de page: 286 pages
Date de sortie: 2 avril 2015
Bon … Maintenant, j’ai encore plus envie de le lire !
Oh je te le conseille, il est vraiment bien! J’ai été plus qu’agréablement surprise!!!