Nos étoiles contraires de John Green
Aujourd’hui je viens vous parler d’un roman que vous devez déjà connaître. Si vous ne l’avez pas lu, vous avez du en entendre parler car on peut pas dire que c’est un livre comme les autres et qu’on peut oublier. J’ai terminé « Nos étoiles contraires » de John Green hier soir et je peux vous avouer que je me suis endormie avec les yeux gonflés et rouges. En lisant ce roman je savais que j’allais pleurer mais je ne savais pas que je pleurerai autant. Il était dans ma pile à lire depuis quelques mois mais j’avais peur d’être trop bouleversée dans ma lecture. Il y a deux semaines Samounette m’a proposé une lecture commune de ce livre et je me suis dit que je devais y aller car sinon je ne le lirai jamais par peur…. Vous pouvez retrouver la chronique de Samounette sur son blog : sur l’étagère derrière la sirène en plastique.
Alors oui j’ai pleuré en lisant ce roman mais ne le regrette pas…. C’est un livre qu’il faut lire au moins une fois dans sa vie. Nos étoiles contraires ce n’est pas seulement un livre qui fonctionne, qui se vend bien… C’est un livre qui touche, qui montre une réalité. Le cancer existe et il fait souffrir des yeux que ce soit les malades mais aussi l’entourage du malade.
Je vous laisse avec la couverture – très colorée que j’adore – du livre et le résumé de celui-ci.
Hazel est malade. Gravement. Augustus est en rémission. Elle a 16 ans, lui 17. Dès leur rencontre, en groupe de soutien, il est charmé par son originalité, elle est séduite tout court. Ils ont le même humour, le même regard sans concession et leur complicité est immédiate. C’est le début d’une magnifique histoire d’amour et d’amitié.
Hazel est atteinte d’un cancer depuis 3 ans et elle survit grâce à un traitement expérimental. Elle se considère elle même comme une grenade et sait qu’un jour elle mourra de ce cancer. Augustus est en rémission depuis 18 mois et il a été amputé d’une jambe. L’histoire de nos étoiles contraires c’est l’histoire d’amour touchante de deux adolescents qui sont malades et qui font preuve d’une maturité déconcertante pour leur âge… Et qui savent qu’ils sont des grenades . Ils peuvent exploser à n’importe quel moment et ne savent pas combien de temps ils leur restent ici sur Terre.
Parler d’un livre qui ne vous a pas plu c’est assez facile, parler d’une histoire que vous avez aimez ça me va aussi… Parler d’un roman qui vous a chamboulé à ce point… Pas facile du tout. Je savais que je pleurerai en lisant ce roman mais je ne pensai pas que ça serait les dix derniers chapitres. « Nos étoiles contraires » c’est un magnifique roman où nous découvrons deux héros – Hazel & Augustus – qui font preuve d’une maturité qui m’a réellement surprise pour leur âge. Ils arrivent à plaisanter de leur maladie même s’ils savent qu’un jour celle-ci les emportera…
Oui on parle d’adolescents qui ont le cancer dans ce roman mais il est en aucun cas écrit pour qu’on s’apitoie sur ces deux personnages. D’ailleurs durant une grande partie du roman j’ai eu souvent le sourire aux lèvres. Bien sûr parfois on avait de la peine pour eux quand on voyait telle ou telle chose mais je pense que John Green aussi a voulu nous montrer que même si on était malade, tout n’était pas si sombre… Enfin par moment si quand même.
Il y a de nombreuses choses que j’ai apprécié dans ce roman. Tout d’abord j’ai été touché en faisant connaissance avec les autres enfants et adolescents dans le groupe de soutien. Au fur et à mesure de notre lecture, on nous apprend que certains n’ont pas gagné leur bataille contre la maladie et ça fait mal au cœur même si on a entendu que leur nom et prénom et leur type de cancer dans l’histoire… L’auteur fait en sorte de ne pas nous faire oublier que si nos héros vont bien pour l’instant, ça ne sera pas toujours le cas car ils sont atteints d’un cancer..
J’ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Isaac qui est un ami d’Augustus et qui va devenir un ami de Hazel. Ce dernier devient aveugle à cause d’un cancer et il doit ré-apprendre à vivre sans ce sens… pas facile. Pas comme Hazel & Augustus c’est un battant.
Une chose que j’ai trouvé aussi intéressante dans ce roman c’est la famille, l’entourage des malades et notamment les parents de Hazel. Ils font tout pour leur fille. La mère d’Hazel a même arrêté de travailler pour pouvoir être au quotidien avec sa fille… Et on se rend compte que la maladie est difficile pour le malade mais tout autant pour les parents, la famille, les amis. Comment agir, réagir avec Hazel & Augustus sans faire de bêtises? Pas facile j’ai envie de dire.
« Nos étoiles contraires » c’est une belle histoire d’amour et d’amitié entre Hazel & Augustus mais tout ne se passe pas comme on le voudrait… A la fin du roman, les chapitres se révèlent bien plus court qu’au début du livre parce que les choses s’accélèrent et j’ai trouvé ça très malin de la part de l’auteur d’avoir fait ce choix de raccourcir les chapitres. C’est à partir de ce moment là que j’ai commencé à pleurer toutes les larmes que j’avais en réserve… Là nous avons vu la réalité du cancer et ce qu’il était vraiment en vérité: une grosse saloperie incurable.
Je ne vous en dis pas plus car mon but n’est pas de vous spoiler mais je ne peux que vous conseiller « Nos étoiles contraires » . C’est un roman qui vous fera probablement pleurer mais qui vous marquera le reste de votre vie. Il est triste mais vous pouvez vous empêcher de sourire en pensant à Gus & à Hazel. C’est un livre à lire au moins une fois dans sa vie et à faire découvrir à votre entourage. C’est une magnifique histoire que nous offre ici John Green, un livre qui nous parle de la maladie mais aussi du courage dont peut faire preuve les adolescents.
Préparez vos mouchoirs mais je vous assure que vous ne regretterez pas votre lecture. Faites moi confiance.
Pour terminer deux citations que j’ai vraiment apprécié.
Maman: Hazel, tu n’es plus une petite fille. Il faut que tu te fasses des amis, que tu sortes de la maison, que tu vives ta vie.
Moi: Dans ce cas, ne m’oblige pas à aller au groupe de soutien. Achète moi plutôt une fausse carte d’identité pour que je puisse aller en boîte, boire de la vodka et prendre de l’herbe.
Maman: pur commencer, l’herbe ne se « prend » pas.
Moi: Tu vois , c’est le genre de trucs que je saurais si j’avais une fausse carte d’identité.
Maman: Tu vas au groupe de soutien. Point final.
Moi: AAAAAAAAAAAAAAAAH!
Maman: Hazel, tu mérites de vivre ta vie.
Ça m’avait cloué le bec,même si je ne voyais pas le rapport entre la fréquentation d’un groupe de soutien et le fait de vivre ma vie. bref, j’ai accepté, après avoir négocié le droit d’enregistrer l’épisode et demi de TMU que j’allais rater.
Je suis allée au groupe de soutien pour la même raison qui m’avait déjà poussée à accepter d’être empoisonnée par des produits chimiques aux noms exotiques administrés par des infirmières formées en moins de dix-huit mois: faire plaisir à mes parents. La seule chose qui craint plus que de mourir d’un cancer à seize ans, c’est d’avoir un gosse qui meurt d’un cancer.
Tu entends ça? Comment je vais faire pour aller à Amsterdam?
– Tu as un vœu? a-t-il demandé?
Il parlait de la Genie Fondation, un organisme qui réalisait les voeux des enfants malades.
– Non, je ne l’ai plus. Je l’ai utilisé avant le miracle.
– Tu as fais quoi?
J’ai poussé un gros soupir.
– J’avais treize ans.
– Tu n’es pas allée à Disney World quand même?
Je n’ai pas répondu.
– Ne me dis pas que tu es allée à Disney World?
Je n’ai pas répondu.
– Hazel Grace! Tu as utilisé ton seul et unique vœu pour aller à Disney World avec tes parents! A-t-il crié.
– Et dans un autre parc d’attractions aussi, ai-je marmonné.
– C’est pas vrai! comment est ce que peux craquer pour une fille dont les vœux sont si banals.
– J’avais treize ans, ai-je insisté, même si, évidemment, la seule chose à laquelle je pensais c’est : « il a dit qu’il craquait pour moi, il a dit qu’il craquait pour moi, il a dit qu’il craquait pour moi » .
Une adaptation cinématographique est sortie aux États-Unis il y a quelques semaines elle sortira en France le 20 aout 2014. Je vous laisse avec la bande annonce de celle-ci.
Quelques informations sur nos étoiles contraires:
Edition: Nathan
Date de sortie: 21 février 2013
Prix: 16.90 euros
Nombre de page: 333 pages
Je n’ai pas encore lu ce roman, je l’ai uniquement sous forme d’eBook et je ne trouve pas le temps de le commencer. Mais tout le monde en parle, tout le monde pleure à cause de cet ouvrage.
Cette chronique me donne envie de le lire tout de suite. Merci!
Je suis contente si je t’ai donné envie de lire 🙂
Pour ma part il a été très longtemps dans ma pile à lire car j’avais peur de pleurer, d’être bouleversée et en fin de compte je suis vraiment ravie de l’avoir lu et je regrette même de ne pas l’avoir fait avant.
En tout cas quand tu l’auras lu n’hésites pas à venir nous donner ton avis. Je suis curieuse 🙂
J’adore ta chronique. Tu décris parfaitement ce que j’ai ressenti en le lisant. Je pense le relire dans quelques temps. L’histoire m’a complètement chamboulé.
La bande d’annonce…. Je ne l’avais pas encore vu. Elle est juste top, j’ai hâte de voir le film.
Je suis contente si j’ai vu juste 🙂
Je pense que je le relirai aussi dans quelques temps et j’aimerai bien découvrir d’autres romans de John Green.
Pour ma part je l’ai découverte qu’hier après avoir terminé le roman et je trouve que le film semble très fidèle au roman. J’irais le voir c’est certain et je pleurerai et c’est certain aussi ^^
Ce livre est vraiment fantabuleux !
C’est tout à fait ça! voilà un adjectif qui convient <3
Un livre tout en émotion !!!
Je ne peux que dire » oh oui ! » . Je n’ai jamais autant pleuré pour un roman je crois 🙂
Comme beaucoup, j’ai dû sortir les mouchoirs. Impossible de ne pas craquer ! Peut-être aurais-je un jour la force de lire le livre… Je ne sais pas. Mais un grand titre que ce soit en livre ou en film !
Oh tu sais j’ai énormément pleuré en lisant le roman et aujourd’hui je ne trouve pas le courage de regarder le film… Peur de pleurer, peur d’être de nouveau bouleversé ^^