Désarçonnés de Colette Auclair
Quand j’ai découvert la quatrième de couverture de « Désarçonnés » de Colette Auclair, je me suis dit que l’histoire était prometteuse et que j’avais donc envie de lire ce roman. Je ne suis pas une véritable fan de chevaux ou même d’équitation mais je me suis dit que ça pourrait être sympa de découvrir une romance qui se déroule dans ce milieu… Surtout que je n’y connais pas grand chose. A ce moment là, j’ai pensé que j’allais peut-être apprendre de nouvelles choses et j’aimais aussi l’idée que notre héros soit déjà papa de deux petites filles qui soient des pestes.
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture du roman et le résumé de celui-ci. Je vous retrouve juste pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
Cavalière émérite, Amanda Vogel rêve depuis toujours de participer aux jeux Olympiques. Mais, depuis le drame qui l’a profondément traumatisée, elle ne concourt plus. A court d’argent, elle accepte de passer l’été dans le Colorado pour enseigner l’équitation aux deux filles du célèbre acteur Grady Brunswick. Dans la fabuleuse propriété de la star au charme irrésistible, ces trois mois promettent d’être un véritable supplice. Car le jeune veuf n’a pas la moindre autorité sur ses petites pestes trop gâtées. Pourtant, au risque de se faire renvoyer, Amanda va s’opposer aux demoiselles insolentes et à leur père attendri. Et surtout, reprendre confiance en elle. Alors, quand arrive septembre, elle doit choisir entre décrocher une médaille d’or ou… l’homme qui a capturé son cœur.
Quand j’ai commencé cette lecture, je me suis demandée si j’allais aimer. Si j’avais ce roman dans ma bibliothèque, c’est que j’avais évidemment envie de le lire mais au moment de l’ouvrir j’ai eu quelques doutes surtout du fait des deux petites pestes de filles de notre héros veuf. C’est un peu bizarre car c’est en premier lieu cela qui m’avait donné envie de découvrir le roman mais j’avais peur de la façon dont le sujet allait être abordé. J’avoue qu’à ce niveau là, j’ai été rapidement rassurée. Quand j’ai commencé ce livre, j’ai vraiment eu du mal à m’arrêter. Soyons honnête, je l’ai littéralement dévorée et j’ai passé un excellent moment de lecture.
Dans ce roman, on suit les aventures de Amanda qui est une ancienne cavalière de haut niveau qui se retrouve à enseigner l’équitation à des petites filles qui sont pourries gâtées et donc le père est une star de cinéma. Croyez-moi, au début de cette lecture, on a bien envie de donner quelques claques aux filles de Grady – alors oui la quatrième de couverture dit que le héros s’appelle Gary mais en fait c’est Grady – et au papa aussi car il fait n’importe quoi avec ses filles. Je veux dire par là qu’il leur offre tout ce qu’elles veulent et leur passe tout les caprices.
Heureusement qu’Amanda arrive pour remettre tout le monde dans le droit chemin même si dans un premier lieu on n’appréciera pas ce qu’elle fera. Pour ma part, Amanda est un personnage que j’ai apprécié dès le début de ma lecture car c’est une jeune femme vraie, naturelle et qui a des principes. Elle n’hésitera pas à remettre les filles en place même contre l’avis de leur père. Elle ne se pas marcher sur les pieds par deux enfants. En ce qui concerne Grady, j’avoue qu’il m’a fallu un peu plus de temps pour l’apprécier et surtout comprendre pourquoi il agissait de cette manière. C’est un personnage un peu plus complexe mais très intéressant. J’ai vraiment apprécié le découvrir et l’aimer au fil de ma lecture.
Pour les deux petites filles de Grady, on se rend rapidement compte qu’elles ne sont pas si pestes que ça et on apprend à les aimer aussi. Elles ont juste besoin de limites comme tous les enfants de cet âge. J’ai beaucoup aimé aussi les personnages secondaire comme Jacqueline et Harris qui m’ont fait mourir de rire à plusieurs reprises.
En ce qui concerne le style et la plume de l’auteure, il s’agissait du premier roman de Colette Auclair que je lisais et j’ai été agréablement surprise. C’est bien écrit, c’est fluide et il n’y a pas de moments inutiles. C’est une jolie romance que nous offre l’auteure ici et j’aime beaucoup le fait que le milieu des chevaux soit mis en avant. Je sais que ce roman a reçu plusieurs prix à l’étranger et je ne suis pas réellement surprise car c’est vraiment une bonne lecture. Que vous aimez l’équitation ou non, vous passerez un bon moment de lecture si vous aimez les romances. De plus, j’avoue que je n’ai pas trouvé l’intrigue cousu de fil blanc et jusqu’à la fin je me suis posée des questions sur le comment du pourquoi… Elle m’a semblé bien plus réaliste que d’autres romans de ce style.
Quelques informations sur Désarçonnés:
Edition: J’ai lu pour elle
Date de sortie: 13 février 2016
Nombre de page: 373 pages
Prix: 7.40 euros
Très sympathique cet article. Je découvre le livre, pourtant je suis une cavalière, mais j’ai toujours eu énormément de mal avec les livres autour de ce milieu (manque de connaissance de la part de l’auteur, des faits illogiques quand on cotoie ce monde, etc..) et bien souvent très, très gniangnian. Le seul livre de ce monde que j’ai apprécié c’est « Peindre le vent », il y avait quelque chose de poétique dans ce livre.. En bref ! Ta critique m’a tout de même donné envie de feuilleter, voir de lire ce bouquin.. A voir, à voir 🙂