Délicieuse dépendance de Eve Borelli
Nous sommes actuellement en pleine coupe du monde de Rugby et je viens aujourd’hui vous présenter aujourd’hui un nouveau mini-roman de la collection HQN de Harlequin qui a été sorti pour cette occasion et pour qu’on puisse baver sur des charmants joueurs de Rugby si on a pas particulièrement envie de regarder des matchs tous les soirs. Il y a quelques temps de cela, je vous présentai le roman de Louisa Méonis « Prends-moi à l’essai » et aujourd’hui c’est l’histoire de Eve Borelli dont je viens vous parler et qui s’appelle « Délicieuse dépendance » .
Eve Borelli est une auteure que j’ai découvert récemment avec « La petite brune dans la prairie » et j’étais impatiente de pouvoir découvrir un autre de ses textes. Comme à mon habitude je vous laisse avec la couverture et le résumé de l’histoire. Je vous retrouve juste ensuite pour vous parler en détail de mon avis sur cette lecture.
Amour, rugby et erreur de plaquage
Un mot griffonné à la va-vite sur un morceau de sopalin. Voilà le type de rupture à laquelle Agathe a eu droit après plusieurs mois d’une relation passionnée avec celui qu’elle croyait être l’homme de sa vie. Elle aurait dû s’en douter : Nico, talentueux rugbyman, était bien trop sexy pour rester avec un médecin de campagne comme elle. Mais, aujourd’hui, après des semaines passées à lutter contre les souvenirs, elle doit affronter le retour de son ex en ville à l’occasion d’un match. Si jamais elle le croise, elle s’est juré de rester distante. Oui, elle sera digne, imperturbable, invulnérable… une vraie reine des glaces ! Alors pourquoi son cœur s’emballe dès qu’une ombre passe devant sa fenêtre ?
Je le précise toujours quand je chronique une histoire comme celle-ci et je l’avais fait quand j’avais oublié mon article sur « Prends-moi à l’essai » de Louisa Méonis… C’est un mini-roman, une sorte de nouvelle puisque ici l’histoire ne fait que 56 pages. Il ne faut pas donc s’attendre à quelque chose de très développé. Néanmoins il faut savoir qu’ici j’ai encore été agréablement surprise par l’histoire d’Agathe et de Nico. Même si elle fait peu de pages, nous n’avons pas l’impression que c’est court ou même qu’il manque quelque chose à l’histoire. J’avoue que j’admire vraiment Eve Borelli pour cela. Je suis souvent frustrée par les petites histoires car j’ai l’impression que l’auteur n’a pas été jusqu’au bout et ici aucune frustration à la fin de ma lecture et c’est agréable.
Dans le premier roman d’Eve Borelli que j’avais lu, j’avais adoré l’humour et le fait que l’heroïne se retrouve dans de situations assez cocasses et même si Agathe est moins gauche que Anna – héroïne de la petite brune dans la prairie – on retrouve cet humour, des situations amusantes et des personnages haut en couleurs. J’avoue que la scène où Agathe essaie d’enfiler un jean bien trop petit pour elle est juste mémorable. En ce qui concerne l’histoire en elle-même, je ne vais pas vous en dire plus car vous devez la découvrir par vous-même si ce roman vous tente. Mon but n’est pas de vous spoiler mais je pense que vous passerez un bon moment de lecture.
J’ai aussi apprécié le fait qu’on fasse des bons dans le passé pour comprendre l’histoire de Nico et d’Agathe. Ce procédé est très intéressant car avec ces flash-back on a pas l’impression que l’histoire se déroule sur une courte période, au contraire… Et donc on a l’impression que l’histoire est plus longue qu’elle n’est réellement. C’est vraiment une idée astucieuse à laquelle j’adhère pour les histoires courtes comme celle-ci.
Si j’avais une seule critique à faire à ce roman, c’est peut-être Nico. Je sais que cette histoire est courte mais j’ai l’impression que ce personnage a été peu développé. En même temps on le voit peu… Et puis dans les flash-back, ce n’était pas vraiment un romantique et donc du coup mon petit cœur marshmallow n’a pas fondu pour lui… Mais bon votre coeur fondra peut-être lui. Tout les goûts sont dans la nature.
Pour conclure cette chronique, j’ai passé un très bon moment de lecture avec une héroïne qui m’a fait énormément rire et à laquelle je me suis attachée rapidement. J’ai adoré retrouver le style et la plume de Eve Borelli qui m’avait déjà énormément plu dans « La petite brune dans la prairie » et il est certain que je découvrirai d’autres de ses romans dans un futur proche.
Quelques informations sur délicieuse dépendance:
Édition: Collection HQN, Harlequin
Prix: 1.99 euros
Date de sortie: 18 septembre 2015
Nombre de page: 56 pages
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