The crime de Marie Rutksoki
Aujourd’hui je viens vous parler d’un second tome que j’attendais avec énormément d’impatience. Il s’agit de la suite de « The Curse » de Marie Rutkoski que j’avais découvert en février dernier et que j’avais pu rencontrer en mars 2017 au salon du livre de Paris sur le stand des éditions Lumen. D’ailleurs, vous pouvez retrouver mon avis sur ce premier tome sur la malle aux livres. « The Crime« , le second tome est sorti en septembre chez Lumen et il est évident que j’avais très envie de le lire. J’ai pris un temps de temps pour le lire car je n’ai pas eu beaucoup de temps à moi durant ces dernières semaines mais j’ai profité de mes premiers jours de vacances pour me plonger dedans et le savourer.
Comme à mon habitude, je vous laisse avec la couverture du roman ( que je trouve magnifique tout comme celle du premier tome. La photo de la couverture ne rend pas vraiment justice) et le résumé de celui-ci. Je vous retrouve juste après pour vous donner mon avis plus en détail sur cette lecture.
Fille du général le plus titré de l’Empire, Kestrel a eu la faiblesse, alors qu’elle réprouve l’esclavage, d’acheter dans une vente aux enchères un jeune homme du nom d’Arin. Pire encore, elle a eu la bêtise de lui permettre de devenir son ami… et de laisser la ville entière s’en émouvoir. Elle n’a compris qu’au dernier moment son erreur, en découvrant l’impensable : espion aux ordres de son peuple oppressé, les Herranis, le jeune homme était là depuis le début pour la trahir, pour renverser le pouvoir.
À présent, tout a changé. Kestrel a été contrainte de lutter pour sa survie. Elle a vu ses amis tomber autour d’elle et a dû supporter la douleur de la trahison d’Arin – elle dont l’éducation entière lui souffle de tout faire pour se venger. Mais, quand il a fallu choisir son camp, elle a préféré, à son tour, l’impensable : sacrifier son bonheur pour celui des Herranis, céder à un terrible chantage qui la force à tourner le dos à Arin une bonne fois pour toutes. Elle est désormais la fiancée du fils de l’Empereur. S’ouvre, à la cour, un terrible jeu d’échec où Kestrel doit mentir à tout le monde, depuis le monarque – un homme sans pitié qui se délecte de la souffrance d’autrui – jusqu’à Arin lui-même, en passant par la masse des courtisans qui n’espèrent que sa chute.
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l’imagination d’une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple !
Le résumé pour vous présenter le livre est assez conséquent et détaillé alors je ne vais pas vous en faire un nouveau comme j’ai pour habitude de le faire. Je risquerai de vraiment me répéter ou alors de vous en dire un peu trop. J’étais donc vraiment très impatiente de me replonger dans l’histoire de Arin et de Kestrel surtout que nous les avions quitté alors que Kestrel avait appris la trahison d’Arin. Elle avait du faire des choix difficiles pour survivre et protéger sa vie et celle de ses amis. Durant une grande partie de ce second tome, nos héros seront séparés physiquement car ils ont chacun leurs affaires à gérer et croyez-moi ce n’est pas facile. Je n’aimerai pas être à la place de Kestrel ni à celle d’Arin. Nos héros font parfois des choses discutables mais on se rend compte qu’ils essaient vraiment de faire aux mieux dans un monde qui est difficile avec des gens corrompus et malhonnêtes.
C’est vrai que Kestrel peut paraître d’un premier abord un personnage froid et distant par rapport à Arin… Mais elle essaie vraiment de faire aux mieux et de protéger le plus de monde possible même si parfois elle s’y prend de manière indélicate ou que les autres ne comprennent pas pourquoi elle agit ainsi. C’est un personnage très intéressant et très bien écrit. Pour ma part, je suis une grande fan de cette demoiselle même si je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’elle fait. C’est un personnage qui me surprend toujours et je sais qu’elle le fera jusqu’à la dernière page du dernier chapitre de cette histoire.
En ce qui concerne Arin, je dirais qu’il est fidèle à lui même et qu’on ne peut que s’attacher à celui-ci encore plus dans « The Crime« . On voit qu’il est beaucoup moins à l’aise que Kestrel pour évoluer dans cet univers où tout est une question de coup de bluff et de mensonges. Je dirais qu’il est surtout moins bon acteur que Kestrel qui peut faire croire ce qu’elle veut à qui elle veut. Elle est effrayante mais c’est quelqu’un de bien au fond. Arin, lui, a du mal à mentir et à jouer. Il est plus humain, plus naturel néanmoins leur différence rend leur relation très intéressante.
Impossible de s’ennuyer au cours de ce second tome même si nos deux héros passent très peu de temps ensemble. ils se déroulent énormément de choses et on a plusieurs retournement de situation. Nous avons aussi malheureusement des morts. Je ne vous parle même pas du retournement de situation à la fin qui s’ouvre sur un cliffhanger de malade qui me donne envie de m’arracher les cheveux. En même temps si l’auteure arrive à me mettre dans cet état c’est qu’elle a bien réussi son travail et qu’elle a su m’emmener avec celle dans son univers et que j’ai été totalement pris par celui-ci.
Pour résumer et conclure ma chronique sur « The Crime » de Marie Rutkoski, j’ai été totalement séduite par ce second tome et il a su me tenir en haleine du premier au dernier chapitre. Je suis dorénavant très impatiente de découvrir la suite des aventures d’Arin et de Krestrel et je sais qu’il sera d’ors et déjà impossible de s’ennuyer avec eux.
Quelques informations sur The Crime:
Edition: Lumen
Prix: 15 euros
Nombre de pages: 468 pages
Date de sortie: 21 septembre 2017
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