La chimie des larmes – Peter Carey
Une nouvelle trouvaille conseillée par mon bibliothécaire. Après la patience habituelle dont on doit faire preuve lorsque l’objet de nos convoitises est emprunté, j’ai finalement pu mettre la main sur ce livre, trouvant déjà la couverture très élégante et intrigante. Je vous laisse juger ^^ Avec la fin de l’année scolaire qui approche et la tonne de boulot qui va avec, j’apprécie les romans avec une intrigue assez prenante pour que ça se lise tout seul, sans trop se forcer. Et ce fut le cas ici, même si au final, ce livre ne m’a pas autant plu que ce que j’avais prévu… Mais peut-être avais-je de trop grandes attentes ? Quoi qu’il en soit, voici déjà un résumé pour vous faire une meilleure idée !
Le nouveau roman de Peter Carey fait dialoguer magistralement deux voix et deux destins.
Séparés par plus d’un siècle, deux êtres fous d’amour et de chagrin poursuivent le même but : alors qu’en 1854, Henry Brandling, un aristocrate anglais, cherche en Forêt-Noire un horloger capable de construire un jouet mécanique qui guérira son fils, Catherine Gehrig affronte en 2010 la mort de son amant secret en restaurant le même automate au sein du musée londonien où elle officie comme conservatrice.
Reliés par des carnets (que l’un écrit et que l’autre lit) et par leurs interrogations sur la mort, l’amour et la technique, ces deux personnages émouvants découvrent progressivement que ce jouet mécanique recèle des mystères bien plus grands.
La Chimie des larmes est un grand roman sur la force créatrice et sa participation à notre capacité de résilience.
Comment ce livre est arrivé entre mes mains ?
Comme annoncé précédemment, c’est mon bibliothécaire qui m’a parlé de ce livre. Je trouve toujours intéressant de voir ce qu’on me conseille, ça permet de découvrir des livres auxquels on n’aurait pas prêté un regard de prime abord. Et dans la masse de bouquins disponible, un petit coup de main n’est pas de trop. De manière générale, je ne suis jamais déçue des coups de cœurs des autres, que cela soit d’amis ou de professionnels du livre. Donc si vous avez des conseils de lecture, vous l’aurez compris, je suis plutôt preneuse ^^
Et alors, qu’est-ce que ça donne ?
L’originalité de ce livre tient dans les deux histoires qu’il contient, et du lien qui les lie ensemble. En effet, nous suivions principalement Catherine, une femme de notre époque qui doit réparer un automate et suit la création de ce dernier au travers des carnets de l’homme qui l’a commandé en 1854. Malgré les années, ils ont un point commun : la perte, et le deuil d’un être cher.
J’avoue que ce qui m’a surtout attirée –comme Catherine d’ailleurs- c’est la partie qui raconte les péripéties d’Henry en Allemagne pour faire fabriquer son automate. Cependant, plus les pages avancent, plus on se rend compte que le récit devient de plus en plus étrange et décousu… Alors qu’il doit évoluer dans un pays où il ne comprend pas la langue ni n’a la maîtrise de la construction de l’automate, qu’il a dû confier à un allemand excentrique. Mais ce flou et cette imprécision semblent voulues, le but étant de montrer que de toute manière, la vie en elle-même est imprécise et qu’on apprend à vivre avec.
En ce qui concerne l’histoire de Catherine, j’ai été moins touchée. Peut-être parce que je trouvais le personnage agaçant et égoïste alors que j’aurais trouvé plus intéressant de nous le montrer d’une manière plus positive. Mais malgré tout, son histoire est implicitement liée à celle d’Henry et les deux se font écho. Il s’agit d’accepter la mort, et surtout la vie telle qu’elle se présente.
La fin du livre m’a également laissée dubitative, mais finalement elle est cohérente. Et cela ne m’a pas empêchée d’apprécier globalement ce livre à l’écriture délicate et à fleur de peau.
Pour quel(s) lecteur(s) ?
Ceux qui apprécient les automates –on apprend tout de même des choses intéressantes à leur sujet-, aux récits qui courent au-delà du temps et de l’espace.
La citation :
« Descartes disait que les animaux étaient des automates. J’ai toujours eu la certitude que seule la menace de la torture l’avait empêché de dire qu’il en était de même des êtres humains. »
Pour se le procurer :
Editions : Actes Sud
Date de sortie : Septembre 2013
Prix : 22.8 €
Nombre de pages : 576 pages
ISBN : 978-2-330-02231-0
http://lamalleauxlivres.com/la-chimie-des-larmes-peter-carey/http://lamalleauxlivres.com/wp-content/uploads/La-chimie-larmes-image.jpghttp://lamalleauxlivres.com/wp-content/uploads/La-chimie-larmes-image-150x150.jpgNon classéUne nouvelle trouvaille conseillée par mon bibliothécaire. Après la patience habituelle dont on doit faire preuve lorsque l’objet de nos convoitises est emprunté, j’ai finalement pu mettre la main sur ce livre, trouvant déjà la couverture très élégante et intrigante. Je vous laisse juger ^^ Avec la fin de...OhagiAlize altimapi2@hotmail.comUserDiplômée en Sciences de l'information, elle arpente aussi bien les rayons des librairies que des bibliothèques et se passionne pour de nombreux sujets. Armée de sa tasse de thé, elle peut lire de tout, du manga à la biographie, du best-seller à la poésie, en français et en anglais. Tout ce qui peut l’inspirer et la faire rêver. Elle affectionne tout particulièrement la littérature anglo-saxonne, les classiques et les gros pavés.LA MALLE AUX LIVRES
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.